Disparition de Morgane : Ce détail embarrassant qui rappelle les affaires Émile et Lina
Toujours introuvable, la jeune Morgane fait l’objet de recherches acharnées et minutieuses. Toutefois, un détail perturbe les enquêteurs.
Morgane, disparue depuis plus de 10 jours
Qu’est-il arrivé à Morgane ? Du haut de ses 13 ans, l’adolescente s’est volatilisée ce 25 novembre à Pabu, dans les Côtes-d’Armor. Elle se rendait alors au collège. Cependant, si ses parents affirment qu’elle a quitté le domicile familial, ni le chauffeur, ni ses camarades ne l’ont aperçue à bord du bus. Un détail qui intrigue autant qu’il inquiète.
Depuis, plus aucun signe de vie. D’abord optimistes, les parents de Morgane ont peu à peu sombré dans le désespoir. Une détresse compréhensible, notamment à la lumière des récentes affaires de Lina et du petit Émile. Deux mineurs qui ont tous deux été retrouvés morts après des mois de recherches.
Bien décidés à ne pas en arriver au drame, les enquêteurs redoublent d’efforts pour retrouver l’adolescente. Ainsi, ce 29 novembre, plus de 800 personnes se sont mobilisées à l’occasion d’une battue organisée par la gendarmerie. Depuis, d’autres fouilles ont été réalisées, rassemblant toujours autant de bénévoles.
Quand les voyants entrent en scène
Plus récemment, une vingtaine de personnes a réalisé des fouilles à 17 km de Pabu. Ce, toujours dans le but de rechercher l’adolescente. Une localisation surprenante, d’autant que jusqu’ici, les battues se cantonnaient aux alentours du domicile familial ou des lieux que fréquentent Morgane.
Seulement, les quelques bénévoles se sont basés sur les visions d’un médium. Un détail qui irrite fortement les enquêteurs et qui n’est pas sans rappeler le petit Émile et Lina.
Selon Ouest-France, le medium en question aurait « senti la présence de Morgane dans les bois, près du collège Jules Ferry ». Autant de précisions prises au mot par les bénévoles qui ont alors entrepris de ratisser la zone, en vain.
Et si ces fouilles partent d’un bon sentiment, comme le souligne le commandant de la compagnie de gendarmerie de Guingamp, on ne peut pas uniquement s’appuyer « sur les dires d’un voyant » pour retrouver l’adolescente.