Deux fillettes de 9 ans violées par trois camarades dans la cour d’école
Les enfants sont-ils suffisamment conscients des notions de pudeurs et de violences sexuelles ? À Bioule, dans le Tarn-et-Garonne, les parents de deux fillettes se sentent abandonnés après que les deux écolières de 9 ans aient été violées dans la cour de récréation. Alors que le procès l’affaire Mazan se poursuit, ce qui était considéré comme « un jeu enfantin » par les trois garçons mis en cause, est en réalité un acte de violences sexuelles.
Deux fillettes de 9 ans violées par trois camarades pendant la récréation
Le débat est sans fin, en France, sur la thématique de la sexualité et l’enfance. Les plus puritains estiment que la sensibilisation à la pudeur et la sexualité n’ont pas leur place à l’école, pendant que d’autres se battent pour les enfants comprennent les enjeux du consentement et du respect de l’intimité. Et si le procès des viols de Mazan rappelle à quel point la justice est encore fragile sur la thématique, une sensibilisation et une surveillance plus importante auraient pu éviter à deux fillettes d’être violées dans la cour de récréation.
En juin 2024, les deux fillettes se trouvent dans la cour lorsqu’elles aperçoivent quatre garçons de 8 à 10 ans jouer « à se montrer le zizis » , rapporte l’un des parents. « Elles ont alors dit : C’est dégueulasse ! L’un des garçons a alors lancé : tu n’est pas car de l’embrasser » ajoute le parent. D’un jeu (innocent et inconscient ?) entre quatre garçons, la situation devient rapidement un viol. Sous la pression de leurs camarades, les deux fillettes de 9 ans embrassent le sexe de trois garçons. Du jeu de touche-pipi, les écolières passent en victimes de viol.
Les deux fillettes « doublement punies »
Finalement, la pression des camarades aurait abouti à une fellation. Victimes de viol, l’une des fillettes a dénoncé les faits à l’équipe pédagogique. Les deux écolières de 9 ans ont cependant dû changer d’école pour se protéger des auteurs. Dans cette histoire, les familles se sentent isolées. « Ils sont doublement punis. Les victimes ne comprennent pas pourquoi ce sont elles qui ont dû quitter l’école et les parents de payer dans le privé pour les éloigner des agresseurs » indique un proche à Midi Libre.
C’est d’ailleurs cette situation qui a forcé l’un des parents d’élèves et proche des familles victimes de dénoncer les faits. « On a l’impression que certains veulent étouffer les faits, qu’il ne faut surtout pas en parler » indique-t-il. Une situation atterrante pour l’homme, alors que les deux filles ont été violées dans la cour de l’école. Les deux écolières ont été inscrites dans le privé, alors que les trois garçons ont pu faire leur rentrée à l’école élémentaire de Bioule en septembre 2024.