Les derniers mots de Nahel dévoilés par un des passagers
Ce lundi 3 juillet, le troisième passager qui se trouvait à bord du véhicule du jeune Nahel, est sorti du silence. Tout juste âgé de 14 ans, il a dévoilé quels ont été les derniers mots de l’adolescent.
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Le troisième passager entendu par la police
Ce lundi 3 juillet, le troisième passager, qui se trouvait sur la banquette arrière de la voiture conduite par Nahel, est revenu sur la mort de l’adolescent. Il a fait parvenir au Parisien un texte avec sa version des faits, que son père a remis au journaliste.
Le 27 juin dernier, le garçon, tout juste âgé de 14 ans, avait été interpellé alors qu’il sortait du véhicule. Dans son texte, le passager relate les derniers instants de Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, en périphérie de Paris. Le garçon de 14 ans explique qu’il se rendait au collège pour passer le brevet.
En route pour le collège, il croise Nahel au volant de la Mercedes jaune. L’adolescent lui propose de l’amener à son examen en voiture. « Mon fils ne savait pas que Nahel n’avait pas de permis de conduire, ni qu’il était encore mineur » a précisé le père du garçon.
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Les derniers mots de Nahel avant sa mort dévoilés
Le collégien est donc monté à l’arrière du véhicule. À l’avant, côté passager, se trouvait un ami de Nahel qui s’est enfui après le drame. Le garçon de 14 ans explique que Nahel aurait reçu trois coups et tentait de se protéger la tête. Il explique ensuite que le conducteur a « lâché le frein sûrement par panique, en essayant de se protéger ».
La voiture aurait alors avancé toute seule. D’après le garçon, l’un des policiers a dit à son collègue de tirer. L’agent, dont la cagnotte en soutien à sa famille a atteint une somme immense, a donc tiré. « Nahel, après avoir reçu la balle, il a dit : C’est un fou, il a tiré » révèle-t-il.
Le véhicule aurait alors accéléré d’un coup avant de percuter du mobilier urbain. « Il n’y avait pas de sang, mais il était penché sur le côté » témoigne le passager. En sortant du véhicule, le collégien est immédiatement interpellé par les deux policiers.
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