Delphine Jubillar : Cette triste nouvelle concernant la famille…
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Dans une interview accordée à Femme Actuelle, l’avocat de deux cousines et de quatre amis intimes de Delphine Jubillar, Maître Philippe Pressecq, se confie sur l’atmosphère qui règne entre les proches de l’infirmière.
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La famille se déchire
La jeune infirmière de 33 ans n’a pas montré de signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Plusieurs pistes sont envisagées, même si aucune ne s’avère aboutir sur la raison de la disparition de Delphine Jubillar. Son mari, Cédric Jubillar, est même soupçonné d’être impliqué dans sa disparition. Quand on demande à Maître Philippe Pessecq, l’avocat des proches de la jeune femme, ce que ses clients pensent des rumeurs autour de Cédric, il répond qu’il est facile de faire des théories derrière son écran, et que cela « met une mauvaise ambiance » .
« Les gens croient qu’ils connaissent, qu’ils savent…« , ajoute-t-il. D’après lui, les trois parties civiles, les deux cousines et les deux amis, qu’il représente, les deux frères et la soeur, ainsi que Cédric Jubillar se détestent. « Dans la famille, ça se déchire« . Pour la simple et bonne raison que « les deux frères et la soeur pensent qu’ils sont les seuls à être légitimes et à pouvoir parler pour Delphine » , confesse Maître Philippe Pessecq. Il rajoute qu’il est classique que des problèmes plus profonds refassent surface lorsqu’un drame familial survient.
L’amant de Delphine
Maître Pessecq rappelle que toutes les pistes qui ont été envisagées pour expliquer la disparition de Delphine « paraissent impossibles » . Selon lui, une mère aussi aimante et investie dans sa vie de famille, n’aurait pas pu quitter le domicile de son plein gré. D’autant plus qu’elle n’a pris aucune affaire avec elle. Cependant, l’avocat est persuadé que Cédric Jubillar n’a pas tué sa femme. « S’il l’avait tuée, il y a longtemps qu’on l’aurait trouvée. C’est très difficile, voire impossible, de mettre en oeuvre un crime parfait » .
En revanche, la piste d’un tueur en série n’est pour lui pas impossible, même s’il estime que la chance d’en croiser un à Cagnac-Les-Mines est infime. « Elle n’aurait pas de chance d’y avoir rencontré un tueur en série. C’est une commune qui se vante de n’avoir connu aucune infraction en deux ans… » , remarque-t-il.
Delphine et Cédric Jubillar étaient en train de se séparer. Ses amies savent qu’elle avait un amant, qui vivait à Montauban. L’hypothèse selon laquelle elle aurait été la victime de cet homme est selon Maître Pessecq envisageable. « Elle avait son amant de Montauban, qui était l’officiel, mais avait certainement d’autres relations par ailleurs » . L’avocat affirme même que des notes d’hôtel et de Airbnb dans la région ont été retrouvées. Il ne sait pas si Cédric Jubillar était au courant de la ou des autres liaison(s) de sa femme.
Source : Femme actuelle
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