Delphine Jubillar : les secrets qui entourent sa famille !
Delphine Jubillar a disparu depuis bientôt 11 semaines, à Cagnac-les-Mines. La famille Jubillar, domicilié au 19 de la rue Yves-Montand, connaît son lot de secrets.
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Un domicile au coeur des motivations du divorce
À Cagnac-les-Mines, une maison a hérité d’un surnom peu enviable : « Beyrouth » . Cette maison, c’est celle de Cédric et Delphine Jubillar, qui a des allures extérieur de chantier, jamais terminé. Avant sa disparition, Delphine, 33 ans, avait annoncé à son mari son intention de divorcer. Elle avait alors exprimé qu’elle ne pouvait plus vivre dans ce chantier perpétuel. Cédric, artisan plaquiste, peintre et carreleur, qui aime toujours sa femme, décide de réagir. « Il s’est bougé pour terminer enfin les peintures et les jointures, il a aussi fini d’installer des volets roulants. Mais cela n’a pas suffi. Il faut croire que le mal était plus profond » .
Après la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre, cette maison a été passée au crible par les enquêteurs, qui sont allés jusqu’à inspecter les siphons, mais n’ont trouvé aucun indice. En cas de divorce, Cédric qui avait envisagé de racheter les parts de Delphine, s’était rendu compte que cela lui était impossible financièrement. L’homme est attaché à cette maison, qui l’a construite totalement et qui est agréable à vivre, d’après les visiteurs. « Le rez-de-chaussée fait une centaine de mètres carrés, il y a trois chambres, un joli coin salon-salle à manger, une cuisine avec frigo américain, un insert qui diffuse une belle chaleur l’hiver (…) On pourrait vivre en caleçon chez eux tellement il faut bon… » .
Cédric avait observé des changements chez sa femme Delphine
Si le couple Jubillar a accueilli une petite fille en 2019, après avoir donné naissance à un petit garçon, l’amour n’était plus au rendez-vous. Quelques mois avant sa disparition, Delphine Jubillar passe son temps, les yeux rivés sur son téléphone, auquel elle a changé les codes d’accès. À la fin de l’été, son mari commence à envisager que Delphine a une liaison avec un autre homme, mais il ne trouve rien pour le prouver. Cependant Cédric remarque qu’elle accorde plus d’attention à son image, et qu’elle sort de plus en plus. Après la disparition de Delphine, Cédric, en fouillant les comptes et les relevés bancaires, va alors remarquer des paiements étonnants. En effet, il y a des paiements pour des locations de voitures, de chambres d’hôtels, dans le secteur d’Albi et de Toulouse.
Delphine et Cédric se sont rencontré, lors d’une soirée d’anniversaire, à l’âge de 19 ans. Ils ne sont plus quittés depuis. Le couple ne partage pas beaucoup de moments de complicité. La cause notamment à leurs horaires en décaler. Cédric part tôt le matin pour ses chantiers, et travaille le samedi pour s’efforcer d’être dans les temps. De son côté, Delphine travaille de nuit, et s’occupe d’emmener son fils à l’école, avant de sombrer dans le sommeil. Le dialogue se rompt entre les deux époux, en témoigne cette discussion, survenue après que Cédric ait surpris sa femme, dans une étrange position. « Je prie » , lui explique Delphine. « Mais, toi qui es athée, tu pries qui ou quoi ? » . « Cela ne te regarde pas » .
Après la disparition de sa femme, Cédric s’était installé chez ses parents, avant de finalement revenir au domicile, début février, avec ses deux enfants. D’un naturel taiseux, « brut de décoffrage » , Cédric a réussi à obtenir un CDD d’artisan plaquiste, un travail en solitaire qu’il affectionne. Il quitte son domicile, tous les matins, et se rend en bus à son chantier. D’après son entourage, l’homme ne désespère pas de voir sa femme revenir à la maison.
Source : Le Parisien
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