Delphine Jubillar : les résultats d’analyse de ses lunettes cassées enfin révélées
L’affaire Jubillar tourne depuis un petit moment déjà et nous n’avons toujours aucune nouvelle de Delphine. Est-elle morte ? Serait-elle cachée quelque part, toujours en vie ? Pour le moment, les enquêteurs doivent faire avec les éléments qu’ils ont en leur possession. Parmi les possibles preuves, il y avait notamment quelques pièces à conviction. Et particulièrement les lunettes de vue de Delphine Jubillar retrouvées complètement cassées. Afin de voir s’il y a d’éventuelles traces de sang sur ces verres, la police scientifique a fait des analyses. En voici, enfin, les résultats.
Affaire Jubillar : Les résultats d’analyse des lunettes de Delphine
Finalement, les lunettes de Delphine Jubillar n’auront pas fait long feu dans cette enquête. Retrouvées complètement détruites, ces fameuses lunettes étaient suspectées par la police. Selon les enquêteurs, elles auraient pu être cassées lors d’une dispute au sein du couple. Et en particulier, le soir de la disparition de la jeune infirmière. Mais, malgré un espoir intense d’enfin trouver une preuve tangible pour accuser Cédric, les analyses n’ont malheureusement rien données. Voilà donc encore une preuve à rayer de la liste.
D’après nos confrères du Parisien, les lunettes de Delphine Jubillar ne présenteraient aucune trace de sang. Une information qui nous vient directement des enquêteurs ayant passé la paire à la lampe Bluestar. Selon la DGA, « les examens et essais réalisés permettent de conclure que les dommages observés sur la paire de lunettes de Delphine Jubillar sont la conséquence d’efforts dynamiques » . Il n’y aurait ainsi aucune preuve que ces lunettes se soient brisées lors d’une dispute. Néanmoins, il s’agit d’une force venant de l’extérieur qui les a brisées.
Des lunettes usées et déjà cassées avant sa disparition
Tout comme les traces de sang retrouvées dans la voiture du couple, ces analyses n’ont pas été concluantes. D’autant que là aussi, Cédric Jubillar a un argument par expliquer cette cassure. Pour les traces de sang dans la voiture, celui-ci avait dit qu’il s’agissait du sang de ses chiens. Et, en effet, les analyses n’ont pas réussi à déceler d’ADN humain au niveau de ces taches.
Pour les lunettes de la disparue, Cédric Jubillar a affirmé qu’elles étaient déjà cassées et usées depuis bien longtemps. Ces lunettes auraient donc déjà été brisées avant la disparition de Delphine. C’est en tout cas ce qu’assure l’accusé.