Delphine Jubillar : De nouvelles personnes ont été interrogées, ce que l’on sait
Delphine Jubillar est introuvable depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. La mère de famille s’est volatilisée au beau milieu de la nuit. C’est son mari, Cédric qui a prévenu les gendarmes, assurant qu’elle était partie promener les chiens.
Il est aujourd’hui emprisonné à Toulouse et continue de clamer son innocence. Mais le mystère pourrait bientôt s’éclaircir. En effet, selon les informations de BFM TV, de nouvelles personnes ont été interrogées dans le cadre de cette affaire.
Delphine Jubillar n’a toujours pas été retrouvée
Trois ans après la disparition de Delphine Jubillar, les enquêteurs continuent de chercher des réponses. Delphine, infirmière de 33 ans, vivait avec son mari et leurs deux enfants dans une maison à Cagnac-les-Mines, près d’Albi. Elle avait annoncé à Cédric qu’elle le quittait pour un autre homme quelques semaines avant sa disparition.
Une rupture qui aurait pu être la cause de sa disparition ? C’est en tout cas ce que souhaite comprendre les enquêteurs et surtout la famille de Delphine Jubillar. Toujours en prison, Cedric Jubillar ne cesse de clamer son innocence et ses avocats regrettent le fait qu’il soit enfermé sans aucune preuve.
Et le mystère pourrait être enfin résolu. Ce mardi 28 mai 2024, BFM TV a annoncé que la Cour d’appel de Toulouse se prépare à examiner, fin juin 2024, les résultats d’un supplément d’information ordonné en février dernier.
De nouvelles personnes questionnées
Ce supplément vise à explorer de nouvelles pistes dans l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar à la fin de l’année 2020 dans le Tarn. Le 20 juin, la cour d’appel de Toulouse analysera les résultats de ce supplément d’information. « C’est la suite normale de la procédure », explique Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar, le mari de Delphine et principal suspect dans l’affaire.
Cette audience se tiendra à huis clos, sans la présence de Cédric Jubillar, toujours détenu à la prison de Seysses, près de Toulouse. L’objectif est de débattre des nouveaux éléments ajoutés au dossier.
Le supplément d’information, ordonné en février, a conduit les enquêteurs à interroger un prisonnier du centre pénitentiaire de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées. Ce détenu avait tenu des propos suspects sur l’affaire Jubillar lors d’une conversation téléphonique interceptée. Malgré ces efforts, les vérifications n’ont pas donné de résultats concluants, selon une source proche de l’enquête.