Décès du petit Émile : Cette piste plus que jamais privilégiée par les enquêteurs
Près d’un an après la découverte des ossements du petit Émile, les recherches se poursuivent et aucune piste n’est écartée.

Décès du petit Émile : Accident ou homicide ?
Les enquêteurs poursuivent leurs efforts. Une détermination guidée par le désir d’obtenir le fin mot de l’histoire : qu’est-il arrivé à Émile ? Porté disparu alors qu’il était sous la surveillance de ses grands-parents dans le Haut-Vernet, le garçonnet n’a été retrouvé que neuf mois plus tard. Du moins ses ossements. Ils ont été repérés par Sadia, une randonneuse qui s’est aventurée sur une portion escarpée située non loin du lieu de sa disparition.

L’arrivée des forces de l’ordre sur les lieux a également permis de mettre la main sur des vêtements d’Émile. Comme les ossements, ces derniers ont été soumis à des analyses poussées visant à relever toute preuve susceptible de faire avancer l’enquête.
En parallèle du travail scientifique, les enquêteurs envisagent tous les scénarios possibles. Un fonctionnement qui permettra, à terme, de s’arrêter sur l’hypothèse la plus plausible. C’est en tout cas le discours que tient le général François Daoust, ancien directeur de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

« Une intervention humaine, ça suppose d’autres indices »
Invité ce 22 mars sur le plateau de C l’hebdo, il est revenu sur l’affaire très médiatisée qui soulève toujours autant de questionnements chez la famille et les Français. Face aux personnes présentes en plateau, il a ainsi affirmé que l’implication humaine n’était pas exclue, au même titre que la piste de l’accident. Comme stipulé plus haut : aucune piste n’est négligée. Du rôdeur, à la chute, en passant par la préméditation, les enquêteurs envisagent encore toutes les possibilités, selon François Daoust.
Un discours qui ne manque pas d’étonner Aurélie Casse, qui rappelle les récentes déclarations du procureur de la République. En effet, celui-ci a définitivement écarté la piste de l’accident sans intervention humaine. « Dans une enquête, rien n’est négligé. Une intervention humaine, ça suppose d’autres indices. Et la recherche d’indices et de témoignages, on est en plein dedans », explique François Daoust.
Pour l’heure, le seul indice communiqué par les enquêteurs est une trace de sang retrouvé non loin du lieu de la disparition. Une preuve encore insuffisante pour incriminer qui que ce soit. Plus récemment, le procureur a indiqué sa volonté de ne plus communiquer sur l’affaire. Une précaution jugée nécessaire et qui a pour objectif d’éviter de donner des indications aux personnes susceptibles d’être impliquées.