Décès d’Émile : Cet objet saisi chez le prêtre qui s’est su*cidé pourrait relancer l’affaire
Le suic*de du prêtre ostracisé par le grand-père d’Émile questionne de plus en plus : aurait-il un lien avec le décès du garçonnet ?
L’appartement du prêtre perquisitionné : un ordinateur saisi
Un geste qui questionne. Le 15 mars dernier, une malheureuse nouvelle est relayée par la presse. Le prêtre qui a baptisé le petit Émile et partagé une photo du garçonnet sans l’autorisation de sa famille a mis fin à ses jours. Une action que les fervents catholiques ne s’expliquent pas. En effet, le suic*de a longtemps été condamné par l’Église ; selon ses croyances, il menait tout droit en enfer. « Mais non, le suic*de, ça ne va pas avec la religion », assure d’ailleurs un voisin de l’ecclésiastique, interrogé dans le cadre d’un reportage diffusé sur W9.
Ce geste à la fois désespéré et incongru amène les enquêteurs à se questionner. Le prêtre savait-il quelque chose qu’ils ignorent ? Bien décidés à faire la lumière sur son décès et celui d’Émile, ils effectuent une perquisition au domicile du premier.
Toujours selon le voisin, ils ne sont pas repartis bredouille. Avec eux, ils embarquent l’ordinateur du prêtre, susceptible de leur fournir des réponses cruciales. « Peut-être qu’ils se sont rendus à l’appartement du prêtre Giglio pour essayer de trouver un élément qui pourrait les conduire aussi à faire un lien entre le dossier Émile et le dossier du su*cide de ce prêtre », suppose-t-il.
Les confidences glaçantes du père Giglio
Si les questionnements se font de plus en plus nombreux et les théories toujours plus funestes, le procureur d’Aix-en-Provence tient à rappeler une chose. À ce jour, « il n’y a pas de lien […] entre ces deux dossiers ». Une déclaration qui ne suffira pas à apaiser les doutes des habitants du Vernet et ceux de l’opinion publique.
S’il n’est plus des nôtres aujourd’hui, le père Giglio avait fait allusion au caractère violent de Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile. Lors d’une entrevue avec un journaliste de Paris Match, il avait déclaré : « Dès le début, il m’a expliqué que Philippe pouvait être quelqu’un qui pourrait être ferme, voire un peu agressif avec ses enfants, qu’il l’avait déjà surpris mettre une fessée violente à l’un d’eux ».
Un témoignage glaçant qui renforce l’incertitude qui entourait déjà la famille du garçonnet. D’autant que quatre de ses membres ont récemment fait l’objet d’arrestations pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ».