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Décapitation : Un collégien partage une vidéo choquante à ses camarades sur Snapchat

Publié par La rédaction le 24 Nov 2023 à 8:09

À Carcassonne, un événement choquant a secoué le collège Jules Verne : un élève de 12 ans a partagé une vidéo de décapitation sur Snapchat.

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Une vidéo choquante sur Snapchat

Tout a commencé par un acte apparemment anodin : un élève partage une vidéo sur Snapchat. Mais le contenu était loin d’être ordinaire. Il s’agissait notamment d’une scène de décapitation.

La vidéo du jour

Les témoins décrivent les images comme « atroce » et « barbare » . « Cela a été envoyé sur le groupe Snapchat de la classe » , ont-ils expliqué à France 3 Occitanie.

snapchat

« Les services ont été alertés par des élèves, qui ont signalé ce qui s’était passé à un professeur. Ils ont été heurtés par des images d’une grande violence » , a relaté Joël Laporte, directeur académique des services de l’éducation nationale de l’Aude.

La réaction du personnel de l’établissement ne s’est pas fait attendre : la police de Carcassonne a été appelée sur les lieux.

Le jeune garçon, âgé de seulement 12 ans, a été emmené au commissariat pour être interrogé en présence de sa mère. Il s’agit d’un élève de cinquième d’origine afghane.

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Une enquête en cours

Une enquête, supervisée par le parquet de Carcassonne, a été ouverte. La situation est délicate puisque le jeune garçon, en raison de son âge, ne peut être placé en garde à vue. S’il a pu rentrer chez lui, il est provisoirement écarté de l’établissement. Il devra passer devant le conseil de discipline dans les prochains jours : il pourrait être définitivement exclu.

Les élèves qui ont vu la vidéo sont aussi surveillés de près. « Dès que l’alerte a été donnée, les services de police ont été avertis, les parents des élèves concernés aussi. On leur a dit que nous étions à disposition s’il y avait des changements de comportement » , a ajouté le directeur. Une cellule d’écoute a d’ailleurs été ouverte pour aider les élèves.

N’étant pas un cas isolé, cette affaire soulève des questions fondamentales. Comment un enfant de 12 ans a-t-il pu accéder à une vidéo aussi violente ? Quel est l’impact de tels contenus sur les jeunes esprits ?

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