Le créateur de la montagne russe d’euthanasie dévoile comment et à quel moment cette machine « tue quiconque l’utilise »
Cette montagne russe défie toutes les autres machines d’euthanasie qui existent en ce moment. Avant sa mort, le sujet ressent toutes sortes de sensations, qui conduisent à un état d’euphorie. Autant dire que son décès s’est déroulé de la meilleure des manières possibles ! Le concepteur de cette machine nous dévoile tous ses secrets !
Une montagne russe très simple, mais effrayante !
D’emblée, il faut savoir que cette montagne russe est purement imaginaire pour l’instant. Mais son créateur, Julijonas Urbonas, affirme qu’elle peut euthanasier une personne « avec élégance et euphorie ».
En 2010, il a alors dévoilé au monde cette idée à la fois géniale et macabre. Cet ingénieur lituanien a remporté le Prix du public du nouvel art technologique de Update grâce à son invention.
Il a décidé de baptiser sa montagne russe hypothétique « Euthanasia Coaster ». Contrairement aux autres attractions du genre, cette machine ne possède pas de virages serrés ou d’autres courbes.
Il n’y a pas non plus de moment de calme, où on peut admirer le paysage. Pourtant, elle défie toutes les lois de la gravité et apporte une nouvelle dimension à la peur !
D’après le concepteur, il n’y aura « qu’un seul tour » pour chaque passager. Après, ce dernier se trouvera certainement à la morgue ! Cette montagne russe ne possède qu’une courbe d’un peu moins d’un kilomètre. Mais au cours de cette petite distance, le passager peut atteindre des vitesses de 500 à 600 km/h.
Que ressentent les passagers ?
Julijonas Urbonas a une idée très claire sur ce que les passagers vont ressentir au cours du voyage. Selon ses dires : « En parcourant la piste des montagnes russes, le pilote est soumis à une série d’éléments de mouvement intenses qui induisent diverses expériences uniques : de l’euphorie au frisson, de la vision tunnel à la perte de conscience et, finalement, à la mort ».
Il ajoute aussi : « À partir de là, vous commenceriez à avoir une panne d’électricité et, finalement, vous perdriez connaissance et mourriez ».
Mais avant de faire face directement à la mort, il y a une autre étape à passer. « Comme pour toutes les montagnes russes, vous avez une structure plus grande, mais plus haute – ce qu’on appelle une tour de chute », a-t-il expliqué.
Ce concepteur semble vouloir accorder aux personnes hésitantes une dernière chance de réfléchir. D’après lui : « Et j’imagine que la partie amusante serait le mouvement lent et hésitant, car cela vous inciterait à réfléchir très sérieusement à votre décision ». Au cas où cette personne se désiste, elle peut toujours rebrousser chemin !
Le moment fatidique où la mort arrive !
Comme on peut s’en douter, c’est au cours de la deuxième étape que tout se passe. Cette deuxième phase de la montagne russe est une véritable descente aux enfers ! D’après son créateur : « Vous êtes alors en chute libre, en chute libre d’un demi-kilomètre, jusqu’à atteindre quelque chose entre cinq et six cents km/h ».
Il ajoute aussi : « En raison de cette courbure, vous êtes tellement poussé contre le siège que votre sang est précipité vers les membres inférieurs – donc il ne reste pas, ou peu, de sang dans les parties supérieures de votre corps ». Par la suite, « votre cerveau commence à suffoquer ».
S’ensuit toutes sortes d’expériences composées « d’euphorie et de plaisir extrême », avant de mourir définitivement. D’après l’ingénieur : « le voyage létal est rendu plaisant, élégant et empli de sens ». Voilà pourquoi ceux qui montent sur cette montagne russe se « torturent essentiellement avec le plaisir ».