Emile : ce geste de la randonneuse avec son crâne qui questionne
Le pire des scénarios s’est confirmé. Les ossements du petit Émile, qui avait disparu en juillet 2023, ont été retrouvés par une randonneuse dans les environs du Haut Vernet. Cette dernière s’est saisie du crâne et l’a amené aux gendarmes de Seyne-les-Alpes.
Disparition d’Émile : un triste dénouement
Les informations arrivent au compte-goutte. Huit mois après la disparition d’Émile, deux ans et demi, dans le hameau du Haut Vernet, le décès du garçonnet a été confirmé. Une issue dramatique pour la famille qui espérait le retrouver en vie, même après des semaines passées à espérer en vain.
L’affaire a pris un tournant décisif ce 30 mars, 48 heures après la reconstitution du jour de la disparition. Un événement à l’issue duquel tous les yeux étaient braqués sur le grand-père du garçonnet, et dont aucune information n’a fuité dans la presse.
Mais l’engouement autour de la famille d’Émile s’est quelque peu atténué depuis. Pour cause, après la macabre découverte, des questions restent encore en suspens.
Un lieu improbable et quasi impossible d’accès
Selon quelques habitants interrogés par la presse ainsi que le maire de la ville, la zone dans laquelle les restes d’Émile ont été découverts est quasiment impossible d’accès tant elle est « escarpée et boisée ». « Il est quasi impossible d’imaginer que le petit garçon a pu s’y rendre seul », s’étonne un habitant du Haut-Vernet.
En effet, pour accéder à l’emplacement, il faut emprunter un chemin pédestre puis marcher un moment sur un sentier très vallonné. « C’est un lieu tellement improbable qu’il est même surprenant qu’une randonneuse se soit trouvée là », a confié le maire, François Balique.
Le déroulé de la trouvaille étonne également. Car, après avoir découvert les ossements, une source proche de l’enquête raconte à BFMTV que la promeneuse aurait simplement ramassé le crâne avant de se rendre à la gendarmerie de Seyne-les-Alpes. Un geste surprenant.
Très rapidement, les gendarmes sont retournés avec elle sur le lieu de sa trouvaille pour le « geler », scientifiquement parlant. C’est maintenant au tour des techniciens d’identification criminelle de rentrer en jeu. Depuis samedi, la zone est minutieusement inspectée dans le but d’obtenir des réponses.