Un condamné à mort demande une seule olive en guise de dernier repas ! Voici pourquoi
Avant de faire le grand saut, un condamné à mort a droit à un dernier privilège. Aux États-Unis, les autorités leur donnent un dernier repas pour qu’ils puissent goûter une dernière fois aux plaisirs de la Terre. Toutefois, ce prisonnier a décidé de ne pas profiter de ce droit ! Il en a fait un symbole de sa conviction !
Chaque condamné à mort peut faire une demande spécifique !
En général, les détenus commandent un festin de roi en guise de dernier repas. Mais certains n’hésitent pas à imaginer les mets les plus étranges. C’est le cas de Lawrence Russell Brewer, un condamné à mort qui a fait un doigt d’honneur à travers la nourriture. Il voulait insulter le système judiciaire américain !
Victor Harry Feguer, un autre condamné à mort de 28 ans, ne voulait pas d’un festin décadent pour faire face à la mort. À la place d’un dernier repas, il a demandé une olive avec le noyau. L’histoire de ce détenu semble sortir de l’ordinaire. Les autorités l’ont inculpé pour le meurtre d’un médecin, en 1963, dans l’Illinois.
Quelques années plus tôt, il avait cherché le numéro d’un médecin dans les Pages Jaunes. Selon ses dires, une femme qui se trouvait avec lui avait besoin de soins urgents. Ainsi, le Dr Edward Bartels se précipite pour l’aider. Mais quand il arrive sur place, il ne trouve aucune femme ! Pire, Victor Harry Feguer le séquestre !
Il clame son innocence jusqu’au bout !
Après être passé chez Victor, le Dr Bartels disparaît sans laisser de traces. Plus tard, les autorités retrouvent son corps sans vie dans un champ de maïs. Il avait une balle dans la tête ! L’enquête se poursuit et le FBI reçoit des informations assez compromettantes concernant Victor. Ce qui a conduit à son arrestation.
Ce condamné à mort aurait tenté de vendre la voiture du Dr Bartels. Pourtant, il n’avait aucun document attestant qu’il s’agissait de son bien ! Le concessionnaire a alors appelé les autorités. Finalement, Victor écope de la peine capitale : la pendaison jusqu’à la mort. Ce qui est étrange, c’est qu’il n’a jamais reconnu être le coupable du meurtre !
Après le premier procès, Victor tente un recours dans l’espoir de s’en sortir. Toutefois, le tribunal a encore une fois rejeté sa demande. Ainsi, seul le président de l’époque, John F. Kennedy, pouvait le libérer ! Le gouverneur de l’Iowa et l’avocat tentent alors de persuader le président de le libérer. Mais ce dernier « pensait que le crime était tellement brutal » qu’il ne les a pas écoutés.
Un condamné à mort qui sort de l’ordinaire !
En prison, les gardiens déclarent que ce condamné à mort se conduisait comme un « prisonnier modèle ». Néanmoins, cela ne l’a pas aidé à bénéficier d’une peine moins lourde. Le jour de la pendaison, les autorités lui demandent alors ce qu’il désire en guise de dernier repas. Il ne voulait rien de plus qu’une olive avec son noyau !
Il confie aux gardes que le grain allait pousser sur sa tombe. Ainsi, il voulait faire de l’olivier un « signe de paix » ! Peut-être que sa discussion avec un prêtre la veille de son exécution a changé sa mentalité. Quoi qu’il en soit, ce condamné à mort est certainement le plus atypique de tous.
En entendant parler de cette histoire, le photographe Harry Hargreaves décide de l’intégrer dans sa collection No Seconds. Selon ses dires : « Vous savez, c’est si simple, si beau et si définitif. C’est comme un point final à la fin de sa vie ». Des images qui font immédiatement le tour de la Toile dès leur sortie !