La fermeture d’un magasin Lidl provoque la colère… le maire de la ville pointé du doigt !
Cette affaire était partie d’une contestation des habitants de Clamart vis-à-vis de la fermeture du magasin de l’enseigne Lidl de leur ville. Finalement, les oppositions ont glissé sur un autre problème : celui des données personnelles des citoyens. En effet, alors qu’une pétition avait été signée par de nombreux habitants, le maire, lui, a souhaité leur répondre personnellement, chacun leur tour. Une question se pose alors : a-t-il utilisé leurs données personnelles sans en avoir eu le droit ?
Une polémique naissante à Clamart
Quand on est élu d’une ville, il faut savoir que les nerfs doivent être solides. Et pour cause… Dans la ville de Clamart, le maire, Jean-Didier Berger, a vu plusieurs problèmes se présenter à lui ces dernières semaines. Une fronde de plusieurs dizaines d’habitants s’est ainsi dressée face à lui. Dans un premier temps, ces derniers n’acceptaient pas une décision prise par la mairie : celle de fermer le magasin de l’enseigne Lidl.
À ce choix, les habitants de Clamart ont témoigné, à travers une pétition, leur mécontentement et leur souhait de voir le magasin rester ouvert. Mais le vrai problème est arrivé après. En effet, le maire, Jean-Didier Berger, a souhaité répondre à chacun des habitants de manière personnelle. Et c’est cet acte qui, visiblement, a provoqué l’irritation de ses citoyens. Mais pourquoi ?
Les données personnelles pointées du doigt
En réalité, les habitants de Clamart n’avaient en aucun cas communiqué leur adresse sur la pétition. Comment le maire de la ville a-t-il donc pu se les procurer ? Là se trouve tout le fond du problème. « Beaucoup de signataires ont ressenti votre lettre comme une forme de pression. Nous vous demandons de vous mettre en conformité avec la loi », ont ainsi écrit en retour les citoyens, clamant haut et fort leur droit d’informations en matière de données personnelles.
Une véritable guerre des nerfs semble donc voir le jour à Clamart entre les habitants et leur maire. En effet, ce dernier aurait, selon eux, été directement chercher leurs données personnelles… dans les listes électorales. Si c’est ça, c’est pas du propre !
Source : Le Parisien
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