Cinq cercueils découverts au pied de la tour Eiffel : ce que l’on sait
Suivez nous sur Google News
C’est une découverte étonnante qu’on fait des policiers ce samedi 1er juin 2024 devant la tour Eiffel. En effet, dans la matinée, cinq cercueils ont été déposés au pied de celle-ci.
Fort heureusement, ils contenaient du plâtre. Une enquête est en cours pour tenter de comprendre les raisons d’un tel dépôt et les premières lumières sur l’affaire sont surprenantes.
Des cercueils déposés au pied de la tour Eiffel
C’est une découverte intrigante qui a été faite ce samedi 1er juin 2024 au pied de la tour Eiffel, lieu on ne peut plus touristique de la capitale française. Aux alentours de 9h, trois individus ont déposé cinq cercueils au pied de la tour Eiffel, chacun recouvert du drapeau français et avec écrit dessus la mention « soldats français de l’Ukraine ».
Les cercueils, qui étaient heureusement remplis de plâtre, ont rapidement attiré l’attention de la police. Les enquêteurs n’ont mis que quelques minutes à découvrir l’identité des malfaiteurs. Les suspects, nés en Bulgarie, en Allemagne et en Ukraine, ont été placés en garde à vue pour violence avec préméditation, selon le parquet.
Le chauffeur de la camionnette impliquée, un jeune homme de 19 ans nommé Georgi F., originaire de Bulgarie, a déclaré avoir été payé 40 euros pour transporter les individus et leur cargaison. Cependant, des investigations ont révélé son implication dans l’affaire des Mains rouges, liée aux dégradations au Mémorial de la Shoah le 14 mai 2024, où une « ingérence étrangère » est suspectée.
Les suspects rapidement interpellés
Les enquêteurs de la Sûreté territoriale de Paris ont confirmé ces liens grâce à des échanges techniques prouvant son interaction avec un protagoniste de cette affaire. Avant l’incident, Georgi F. avait été contrôlé par une patrouille de la Direction de l’ordre public et de la circulation près de la tour Eiffel. Bien qu’il ait présenté un passeport bulgare et ait été laissé libre après les vérifications d’usage, il a été repéré plus tard par des caméras de vidéosurveillance montrant des mouvements suspects de la camionnette sur le quai Jacques Chirac.
Après avoir déposé les cercueils, les trois suspects se sont dispersés, mais les policiers ont rapidement interpellé le chauffeur au niveau du pont de l’Alma. Les deux autres complices ont été arrêtés dans l’après-midi à la gare de Paris-Bercy alors qu’ils tentaient de prendre un bus pour Berlin. En garde à vue, le chauffeur bulgare a affirmé n’avoir rencontré les autres suspects que la veille, et a insisté sur le fait qu’il leur avait demandé d’ouvrir les cercueils pour vérifier qu’ils ne contenaient pas de corps.
