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Affaires des chevaux mutilés : les enquêteurs révèlent enfin l’origine des mutilations

Publié par Lucie B le 07 Déc 2020 à 15:45

Durant l’été 2020, des centaines de chevaux ont été mutilés dans plusieurs régions de France. Dans la plupart de ces cas, la piste humaine est écartée, créant la colère des éleveurs.

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Des chevaux mutilés en nombre

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L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) a recensé par moins de 460 chevaux mutilés, durant l’été 2020, un peu partout en France. Les chevaux ont été retrouvés éventrés, avec les oreilles coupées. Sur les 460 enquêtes ouvertes suite à ces mutilations, seules 84 d’entre elles n’écartent pas la piste humaine comme étant responsable de l’état de ces chevaux mutilés.

Pour les autres, il s’agirait de causes naturelles ou accidentelles, dues à des attaques d’animaux. C’est ce que confirme Olivier Maldant, commandant de gendarmerie de Vitré, pour les cas recensés en Ille-et-Vilaine. « Les dernières expertises ont permis d’éliminer la piste d’une intervention humaine. À chaque fois, nos enquêtes ont conclu à des blessures accidentelles ou à des attaques d’animaux sauvages ».

Des résultats d’enquête qui énervent les éleveurs

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Un écartement de la piste humaine pour la majorité des cas de chevaux mutilés confirmé par le ministère de l’Intérieur. « 20 % des violences constatées peuvent être imputées à la main de l’homme » . Un constat qui provoque la colère de la plupart des éleveurs de chevaux. « Vous pensez que ce sont des blaireaux ? Une coupure si nette et si cruelle ? C’est impossible » , s’emporte un éleveur des Pays de la Loire.

« Je n’y crois pas, c’est impossible. Je ne vais pas baisser la garde, je vais continuer à veiller sur mes bêtes, quelle que soit la conclusion des enquêtes, ils font erreur » , déclare une propriétaire d’une dizaine de chevaux. Pour les enquêtes qui n’écartent pas la piste humaine, un premier portrait-robot des coupables a été fait. « Il s’agit principalement de déviances sexuelles avec des actes de zoophilie » , déclare le ministère de l’Intérieur. Le dernier cas d’un cheval mutilé date de mercredi 2 décembre. Près de Niort, une jument a été mutilée au niveau de l’appareil génital.

Source : Le Figaro 

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