« C’est mon sosie » : Les pires excuses des accusés au procès des viols de Mazan
Bien décidés à prouver leur innocence, les accusés du procès des viols de Mazan ont redoublé d’imagination eu moment des plaidoiries.
Un procès qui chamboule les Français
L’affaire a chamboulé l’opinion publique. Jugé pour la sédation et les viols en réunion commis sur son ex-femme Gisèle, Dominique Pélicot n’est plus un inconnu. Analysé sous toutes les coutures par les experts, le père de famille s’est livré aux pires agissements sur son épouse durant dix ans. Dix années à l’issue desquelles des photos et vidéos compromettantes ont été retrouvées dans son matériel informatique, mettant fin au calvaire de la quinquagénaire.
Or, au moment de l’interroger, les enquêteurs se rendent compte d’une chose : Gisèle Pélicot est loin d’imaginer les actes odieux auxquels se livre son époux. C’est donc à eux qu’incombe la terrible tâche de les lui révéler. Un exercice éprouvant aussi bien pour elle que pour ses interlocuteurs.
Quatre ans plus tard, place au procès. Face à l’accusation, 51 hommes doivent répondre de leurs actes. Ce, après le pénible visionnage des photos et des vidéos sur lesquelles figurent chacun d’entre eux. Mais si certains ont reconnu les faits, d’autres ont tenté de se dédouaner, quitte à faire preuve de mauvaise foi.
Des accusés étonnement désinvoltes
Sur TikTok, l’influenceuse @PoetryPanacee a répertorié les pires excuses des accusés. Un florilège de justifications toutes plus farfelues et révoltantes les unes que les autres. « Je ne l’ai pas entendu ronfler parce que j’avais des acouphènes », assure ainsi l’un d’entre eux. « Je ne savais pas qu’elle dormait, je croyais qu’elle était morte », se justifie un autre.
« Je ne me reconnais pas sur la vidéo, ça doit être mon sosie », déclare un accusé avec audace. « Son mari m’a dit que j’avais le droit », ont affirmé plusieurs hommes. « Ça n’a duré que cinq minutes, ça ne compte pas », explique un autre…
@poetrypanacee
Au cours du procès, force est de constater que plusieurs des mis en cause semblaient ne pas prendre la mesure des faits reprochés. De quoi amener l’opinion publique à se questionner sur la notion de consentement et la culture du viol.