Cedric Jubillar : son co-detenu libéré en échange de fausses informations ?
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Nouveau rebondissement dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar. Selon les informations de La Dépêche du midi dévoilées ce mardi 17 mai 2022, les avocats de Cédric Jubillar estiment que « Marco », le co-détenu de Cédric Jubillar aurait bénéficié d’un aménagement de peine contre des fausses informations. Une information démentie par France Bleu.
Nouveau rebondissement pour Cédric Jubillar
Depuis quelques mois maintenant, l’affaire concernant la disparition de Delphine Jubillar ne cesse de faire parler d’elle. Dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre 2020, la jeune infirmière de 33 ans a disparu au beau milieu de la nuit sans laisser de traces.
Rapidement, les regards se sont tournés vers Cédric Jubillar, son conjoint. Et pour cause, après moultes auditions, les enquêteurs se sont rendu compte que les relations dans le couple n’étaient pas au beau fixe. En effet, Delphine Jubillar avait prévu de quitter son mari après les fêtes de Noël, pour preuve, elle avait déjà refait sa vie avec un autre amant. Une découverte qui aurait pu pousser Cédric Jubillar à commettre le pire. Vendredi 18 juin 2021, il est placé en détention provisoire dans le meurtre de son épouse.
Un aménagement de peine ?
Depuis, l’artisan plaquiste ne cesse de clamer son innocence. Ses avocats ne cessent de pointer du doigt que son dossier est extrêmement vide et les preuves, quasi inexistantes. Malgré tout, son attitude reste mystérieuse. Selon les enquêteurs, il aurait avoué le meurtre de Delphine Jubillar à son détenu de cellule « Marco ».
Une déclaration remise en cause aujourd’hui par ses avocats. Selon eux, il aurait bénéficié d’un aménagement de peine contre des informations pas spécialement vraies. Le parquet de Toulouse a tenu à remettre les choses au clair dans les colonnes de France Bleu : « À l’issue d’une après-midi entière de confrontation entre Cédric Jubillar et son ancien voisin de cellule à Seysses, les avocats du mari de Delphine Jubillar ont affirmé que l’ex-détenu avait négocié sa remise en liberté contre la divulgation des aveux de l’artisan tarnais. C’est faux, dit le procureur de la République. Il n’a ni demandé ni obtenu de faveur en échange de sa déposition, pas plus qu’elle ne lui a été promise ».
