Carla Bruni bientôt en prison ? L’ancienne Première dame dans de sales draps
La femme de l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, aurait été convoquée par la justice pour une potentielle mise en examen. On va vous dévoiler les dessous de cette sombre affaire. Voici ce que l’on sait sur cette convocation et ce qu’elle risque.
Carla Bruni-Sarkozy, née le 23 décembre 1967 à Turin, Italie, incarne à elle seule un fascinant kaléidoscope : mannequin de renommée mondiale, chanteuse aux textes veloutés, femme de lettres et, bien sûr, Première dame de France.
Mais derrière ce curriculum vitae aussi séduisant qu’imposant, se cache une vie marquée par les éclats du glamour, les confidences intimes et un amour aussi fulgurant qu’historique avec Nicolas Sarkozy.
Les premières notes d’une vie mélodieuse
Carla Gilberta Bruni Tedeschi voit le jour dans une famille italienne bourgeoise, aux talents artistiques prononcés. Son père supposé, Alberto Bruni Tedeschi, est un compositeur et industriel, tandis que sa mère, Marisa Borini, est pianiste de formation.
Toutefois, Carla apprendra plus tard que son véritable père biologique est Maurizio Remmert, un homme d’affaires italien. Ce secret de famille aurait pu semer le trouble, mais pour Carla, la musique et l’art restent des refuges face aux zones d’ombre.
À l’âge de sept ans, sa famille s’installe à Paris pour fuir les Brigades rouges, un groupe terroriste italien actif dans les années 1970. Cette transplantation en terre française marque le début d’une relation privilégiée entre Carla et la culture française.
Reine des podiums dans les années 1990
Avant de gratter les cordes de sa guitare, Carla Bruni fait ses premiers pas sur les podiums. À 19 ans, elle abandonne ses études d’architecture pour le mannequinat. Une décision judicieuse : elle devient rapidement l’un des tops les plus en vogue, collaborant avec des maisons comme Dior, Givenchy ou encore Chanel.
Dans cet univers où les flashs crépitent sans relâche, Carla se démarque par une grâce naturelle et un charisme tranquille. Pourtant, elle ne se contente pas de défiler ; Carla observe, écrit, et commence à composer des chansons en coulisses, plantant les graines d’une future carrière musicale.
Le virage musical : des podiums aux partitions
Au début des années 2000, Carla Bruni se réinvente et s’essaie à la musique. En 2002, elle sort son premier album, Quelqu’un m’a dit, produit par Louis Bertignac. Le succès est immédiat : sa voix sensuelle et son style intimiste séduisent des millions d’auditeurs. Ce coup d’éclat musical propulse Carla dans une nouvelle sphère artistique, loin des stéréotypes des mannequins qui tentent une reconversion.
Des titres comme Raphaël, dédié à son ancien compagnon Raphaël Enthoven, ou Le plus beau du quartier témoignent d’une plume aiguisée et introspective. Son style mêle mélancolie et légèreté, un contraste qui devient sa signature.
La rencontre avec Nicolas Sarkozy : un coup de foudre médiatique
Nous sommes en novembre 2007. Nicolas Sarkozy, fraîchement élu président de la République, traverse une période personnelle mouvementée après son divorce d’avec Cécilia. Carla, de son côté, vient de tourner une nouvelle page amoureuse. Le destin les rapproche lors d’un dîner chez un ami commun, le publicitaire Jacques Séguéla.
Dès leur premier échange, les étincelles jaillissent. Nicolas, alors président hyperactif, est immédiatement séduit par cette femme élégante et cultivée. Carla, quant à elle, est intriguée par cet homme à l’énergie débordante, au charisme rugueux mais sincère.
Une anecdote célèbre rapporte que Nicolas, pour briser la glace, aurait improvisé une tirade sur ses connaissances en poésie, espérant impressionner Carla. Et il semblerait que ça ait fonctionné !
Un amour en accéléré
La relation entre Carla et Nicolas prend rapidement une allure de comédie romantique. Quelques semaines seulement après leur rencontre, ils sont photographiés main dans la main à Disneyland Paris, un clin d’œil amusant pour un président en exercice.
Carla, consciente de l’attention médiatique, confie dans une interview : « Nicolas n’est pas seulement un président, c’est un homme extraordinairement aimant et sincère. »
En janvier 2008, moins de trois mois après leur première rencontre, le couple se marie dans la plus stricte intimité à l’Élysée. Ce mariage éclair suscite autant de fascination que de critiques.
Certains accusent Carla de chercher la lumière, d’autres jugent cette union précipitée. Mais pour les principaux intéressés, l’amour n’a pas besoin d’attendre.
Première dame : l’élégance au service de la diplomatie
En tant que Première dame, Carla Bruni-Sarkozy ne tarde pas à imposer son style. Refusant de se cantonner au rôle décoratif, elle s’implique activement dans des causes humanitaires, notamment en tant qu’ambassadrice pour la lutte contre le sida et en lançant sa fondation en faveur de l’accès à l’éducation et à la culture.
Son charme et son élégance jouent un rôle crucial lors des visites d’État, adoucissant parfois l’image tranchante de son époux. On se souvient par exemple de sa rencontre avec Michelle Obama, où les médias du monde entier scrutent leur complicité vestimentaire. Carla s’impose comme une icône du chic à la française, tandis que ses racines italiennes ajoutent une touche de dolce vita.
Les petites histoires dans la grande histoire
Le couple Sarkozy-Bruni regorge d’anecdotes qui humanisent leur vie sous les projecteurs. Par exemple, lors d’une visite officielle en Angleterre, Carla aurait calmé le trac de Nicolas en fredonnant l’une de ses chansons en coulisses. « Cela l’a apaisé instantanément », confiera-t-elle plus tard.
Autre moment marquant : leur séjour à Wolfeboro, aux États-Unis, où Carla se serait initiée à la pêche sur les conseils de Nicolas. Peu douée pour l’exercice, elle aurait fini par lâcher la canne à pêche pour gratter quelques accords sur sa guitare, sous l’œil amusé de son mari.
Mais tout n’est pas rose. Le couple traverse des tempêtes médiatiques, notamment en 2011 avec l’affaire des enregistrements de Patrick Buisson. Carla, fidèle à son époux, reste en retrait tout en lui apportant un soutien indéfectible.
Une vie après l’Élysée
Après la présidence de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni retourne à ses premiers amours : la musique et l’art. En 2013, elle sort l’album Little French Songs, qui rencontre un succès critique. Dans ses textes, elle évoque souvent son mari, qu’elle surnomme affectueusement « mon Raymond » dans une chanson humoristique.
Le couple, désormais loin des projecteurs politiques, partage une vie plus paisible, entre Paris et leur résidence au Cap Nègre. Carla continue de donner des concerts, tandis que Nicolas s’essaie à l’écriture et donne des conférences.
Un duo légendaire
L’histoire d’amour entre Carla Bruni et Nicolas Sarkozy est un mélange d’improbable et d’évident. Elle, chanteuse bohème ; lui, homme politique pragmatique.
Ensemble, ils forment un duo atypique mais complémentaire, unissant poésie et pragmatisme. Leur relation, marquée par l’intensité et la sincérité, illustre une chose : parfois, les opposés ne s’attirent pas seulement, ils se complètent à la perfection.
Et si Carla continue de fredonner ses mélodies tandis que Nicolas s’efforce d’écrire la suite de sa vie, leur histoire restera comme l’une des plus singulières de la République française, mêlant glamour, romantisme et intrigues politiques.
Carla Bruni, très dévouée à son époux Nicolas Sarkozy
Dernièrement, le couple Nicolas Sarkozy et Carla Bruni a fait une apparition remarquée aux obsèques de Françoise Hardy. Des funérailles où Brigitte Macron a été huée, d’ailleurs.
Mariée à Nicolas Sarkozy, ex-président de la France, depuis 2008, la mannequin et chanteuse de 56 ans vit depuis de nombreuses années au bras de son époux, président républicain du 16 mai 2007 au 15 mai 2012.
Très amoureuse depuis des années, elle partage de nombreuses choses avec lui. Cela comprend les bons moments, mais aussi les coups durs.
Carla Bruni atteinte d’un cancer
Notamment, Carla Bruni a dû faire face à la maladie, aux côtés de son époux. Il y a quelques mois, l’artiste révélait avoir souffert d’un cancer du sein.
Une terrible épreuve pour elle et pour sa famille. Toujours sous traitement médical, elle continue son combat acharné contre le cancer, épaulée par l’ex-chef d’État de 69 ans.
La maman d’Aurélien Enthoven et de Giulia Sarkozy a pu compter sur l’ex-concurrent de Ségolène Royal. Mais, elle est aussi là pour le soutenir. Née en Italie, Carla Bruni a suivi de près les différentes affaires judiciaires qui planaient sur son époux.
Tourbillon d’affaires judiciaires
Pour rappel, Nicolas Sarkozy a été visé dans un bon nombre d’affaires. Il y a eu l’affaire Woerth-Bettencourt, en 2010. L’ex-président était alors accusé du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par le couple Bettencourt.
Le 21 mars 2013, il a été mis en examen pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt. Finalement, les poursuites ont été abandonnées.
Il y a aussi eu l’affaire des sondages de l’Élysée. Elle concerne la commande d’études d’opinion par la présidence de la République française à partir de 2008, alors qu’il était donc président.
Il était question, majoritairement, d’une manipulation de l’opinion et de faits de favoritisme. Nicolas Sarkozy était protégé par l’immunité présidentielle au moment du procès.
Et Nicolas Sarkozy est actuellement sous le coup de plusieurs affaires en cours d’enquête. Il y a l’affaire Reso-Garantia en 2020. Il serait question de soupçons de « trafic d’influence » et de « blanchiment de crime ou de délit » au sujet de sa rémunération par la société d’assurances russe Reso-Garantia.
Nous avons aussi l’affaire Bygmalion pour « faux et usage de faux », « abus de confiance », « tentative d’escroquerie » et « complicité et recel de ces délits ».
Globalement, pour la campagne électorale de 2012, Sarkozy aurait fait appel à la société Bygmalion. Cette dernière aurait fait des fausses factures auprès de l’UMP.
L’affaire Sarkozy et Kadhafi, l’un des plus gros scandales politiques du siècle
Et il y a l’affaire Kadhafi, toujours en cours. Pour rappel de ces affaires, tout a commencé avec une enquête publiée par Mediapart en 2012.
Dans cette enquête, nous apprenions que l’ex-président du pays aurait eu recours à des financements illégaux pour sa campagne électorale lors de la présidentielle de 2007, qu’il a gagnée.
Un versement de 50 millions d’euros était mis en avant pour financer cette campagne et il proviendrait du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Officiellement, sa campagne coûtait 20 millions d’euros, il y aurait donc eu recel de fonds libyens de la part de Sarkozy.
L’ex-président a porté plainte contre Mediapart en dénonçant une falsification des preuves. En 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen, notamment pour « recel de détournement de fonds publics libyens« .
Le 6 octobre 2023, Nicolas Sarkozy est mis en examen « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d’escroquerie au jugement en bande organisée« . Plusieurs autres politiques proches étaient concernés par l’affaire.
La rétractation du témoin Ziad Takieddine : Carla Bruni impliquée ?
Un des témoins dans l’affaire s’est aussi rétracté étrangement. Dans ce cadre, une enquête a été ouverte sur la rétractation du témoin Ziad Takieddine. Sarkozy était alors soupçonné d’avoir fait pression sur lui. L’ex-président a donc aussi été mis en examen pour « recel de subornation de témoin ».
Et, son épouse, Carla Bruni, serait aussi impliquée dans cette vaste affaire politique et internationale. Elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans l’affaire de la rétractation de Ziad Takieddine, le témoin.
Ce samedi 29 juin 2024, l’Agence France Presse (AFP) a appris d’une source proche du dossier que la chanteuse est entendue dans le cadre de cette affaire. Elle aurait été convoquée pour une possible mise en examen. La date de l’interrogatoire n’est pas précisée.
Notez qu’elle a déjà été entendue deux fois dans le contexte de cette affaire. C’était par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
En juin 2023, elle était entendue comme témoin. Puis, en mai 2024, elle a été entendue comme suspecte. Elle était alors suspectée d’avoir servi d’intermédiaire entre Sarkozy et Michèle Marchand, mise en examen pour l’affaire de la rétractation de Ziad Takieddine.
Carla Bruni aurait fourni le téléphone ayant servi à son mari et à Michèle Marchand d’entrer en contact. Lors de son audition, en mai dernier, elle a nié cette accusation. Affaire à suivre.