Au Canada, une adolescente de 13 ans est expulsée de l’avion à cause de ses règles
Cela peut paraître incroyable et pourtant ! Au Canada, le personnel de la compagnie Westjet profite d’une escale pour débarquer une adolescente de 13 ans. A priori, ce serait à cause de douleurs menstruelles qu’elle et sa mère sont tranquillement déposées à l’aéroport. Décision évidemment contestée par la maman qui ne manque pas de s’indigner de maltraitance.
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Au Canada, une compagnie aérienne expulse une adolescente
Mais que s’est-il passé ? Et bien, au Canada, il semblerait que la compagnie aérienne Wesjet ait légèrement dépassé les bornes ! En tous les cas, c’est ce que fait savoir cette maman à Radio-Canada. En effet, elle était tranquillement à bord avec sa fille de 13 ans qui commence à se plaindre de douleurs menstruelles. Et lorsqu’elle demande de l’eau, les employés les obligent à débarquer de l’avion sans comprendre.
«On nous a ordonné de sortir de l’avion et on nous a maltraité par la suite. Méchante aventure pour une fillette de 13 ans.» Du coup, les deux passagères sont lâchées à l’aéroport international Pearson de Toronto, en pleine nuit. «On nous a dit qu’il fallait qu’on s’organise par nous-mêmes et qu’il fallait aller à l’urgence pour avoir une note écrite d’un médecin pour qu’on puisse embarquer sur le vol le lendemain.»
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Des mesures de sécurité pour la compagnie aérienne
Au Canada, cette mère ne décolère pas. En effet, après avoir été expulsée de l’avion avec sa fille pour cause de douleurs menstruelles, elle demande des comptes à la compagnie aérienne. «J’ai trouvé cela exagéré et j’ai trouvé surtout qu’ils n’ont pas pris le temps de nous écouter. […] C’était humiliant, bouleversant.»
Du côté de la compagnie, il faut savoir que chacune d’entre elles dispose d’un droit discrétionnaire pour expulser un passager. Toutefois, il ne faut pas que ce droit s’exerce en toute impunité et pour des événements isolés. « Ces décisions ne sont pas prises à la légère, mais dans l’intérêt supérieur de toutes les personnes concernées afin d’éviter le risque d’un événement médical plus grave pendant le vol» explique Lauren Stewart. Jusque-là, la compagnie Wesjet doit rembourser les passagères pour les frais dépensés pour la nuit d’hôtel mais sans pour autant répondre aux allégations.