Ce biohacker dépense 2 millions de dollars pour « vivre éternellement » ! Il raconte les conséquences de ses actes
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Depuis la nuit des temps, l’immortalité fascine les hommes et plus particulièrement les érudits. Tout le monde veut trouver cet élixir de jouvence qui procure la jeunesse éternelle. Ce biohacker fait partie de ces gens qui tiennent plus que tout à la vie. Cet homme est même prêt à débourser une fortune pour y parvenir ! Sauf que de nombreux obstacles se dressent sur son chemin !
Comment se passe la journée de ce biohacker ?
Bryan Johnson est un entrepreneur qui habite la Silicon Valley. À la fois biohacker et père de famille, il veut à tout prix échapper à la mort. Son mode de vie suscite l’intérêt de nombreuses personnes. Si bien qu’il se retrouve dans une série Netflix intitulée Don’t Die : The Man Who Wants to Live Forever !
Naturellement, il a pris de nombreuses mesures afin d’obtenir un corps capable de vivre le plus longtemps possible. Selon ses dires, ce biohacker dépense plus de 2 000 000 $ par an pour atteindre son objectif. Aujourd’hui, il a « le cœur d’un homme de 37 ans » et la « capacité pulmonaire d’un homme de 18 ans ».
Parmi ses méthodes pour inverser le vieillissement, Bryan Johnson a déjà modifié son ADN. Il a trouvé des cellules souches capables de le rajeunir. Par ailleurs, il prélève souvent le sang de son fils afin de renouveler le sien. Mais en contrepartie, il déclare que ses journées sont carrément épuisantes !
Une de ces méthodes serait-elle nocive ?
Parmi les expériences qu’il mène, ce biohacker prend toutes sortes de médicaments pour contrer le vieillissement. Il en est ainsi de la rapamycine, qui aurait des effets anti-âge. Toutefois, il vient d’abandonner cette méthode, même s’il a effectué des essais sur des souris ! En effet, le médicament serait loin d’être efficace.
Selon ses dires, cela fait des années que ce biohacker a pris ce médicament. « Malgré l’immense potentiel des essais précliniques, mon équipe et moi-même sommes arrivés à la conclusion que les avantages d’un traitement à vie par la rapamycine ne justifient pas les effets secondaires importants », explique-t-il.
Il ajoute aussi : « Infections intermittentes de la peau et des tissus mous, anomalies lipidiques, augmentation de la glycémie et augmentation du rythme cardiaque au repos. Aucune autre cause sous-jacente n’ayant été identifiée, nous avons suspecté la Rapamycine et, comme les ajustements de dosage n’avaient eu aucun effet, nous avons décidé de l’arrêter complètement ».
Des expériences terrifiantes !
En réalité, la rapamycine provoquerait même l’inverse du processus de rajeunissement. Le biohacker n’hésite pas à dire qu’il possède des preuves de ce qu’il avance !
Selon ses dires : « De plus, le 27 octobre, une nouvelle pré-impression [5] indiquait que la rapamycine était l’une des rares interventions supposées en matière de longévité à provoquer une augmentation/accélération du vieillissement chez l’homme sur 16 horloges de vieillissement épigénétique ».
Le biohacker termine en disant : « Ce type d’évaluation est le premier du genre, car la plupart des interventions en matière de longévité à ce jour ont été testées par rapport à une ou deux horloges de vieillissement, ce qui conduit à des biais invisibles et à une éventuelle “sélection intentionnelle“ d’horloges favorables pour les interventions testées ».
