« Je vais bientôt crever » : les propos choc de Monique Olivier pendant son procès
Le procès de Monique Olivier s’est ouvert. La femme est accusée de complicité dans les disparitions d’Estelle Mouzin, Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish. Alors que des rumeurs indiquent que Monique Olivier se laisse mourir, cette dernière a fait tenu des propos choc lors de son audience.
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« Je vais bientôt crever »
Comment Monique Olivier a-t-elle pu laisser Michel Fourniret commettre tous ses crimes sans jamais en parler ? Entendu ce 5 décembre, la femme se place comme « un chien qui devait obéir » face à la Cour. Lorsqu’on évoque avec elle les « 35 meurtres reconnus par Michel Fourniret » dans une lettre à un codétenu, Monique Olivier estime le chiffre « exagéré » . Mais les avocats ont voulu connaître l’emplacement du corps de Marie-Angèle Domèce. Et le mystère reste entier. Après l’incident survenu à son procès, Monique Olivier maintient ses propos : elle ne sait pas où est le corps de la jeune femme disparu en 1988.
« Je vais bientôt crever, pourquoi je cacherais quelque chose ? » s’est agacée la complice de Michel Fourniret lorsque l’avocat sous-entend que tout ceci n’était « qu’un jeu » pour elle. Mais la femme du tueur se dédouane et estime une nouvelle fois que les enlèvements et les meurtres étaient « une idée de Fourniret »
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L’accusée tente-t-elle d’avoir le pardon des familles ?
Dans ce procès, l’avocat Maître Seban garde un objectif en tête : savoir où se trouvent les corps des victimes. À plusieurs reprises, il tente de faire parler Monique Olivier afin de permettre aux familles de faire leur deuil. Mais du côté de l’accusée, la même réponse revient à chaque fois : « Je ne sais pas où sont les corps », évoquant notamment celui d’Estelle Mouzin. L’avocat est notamment revenu sur le meurtre de Joanna Parrish. En 1990, le corps de la jeune femme de 20 ans est retrouvé dans le département de l’Yonne. Ce jour-là, Joanna pensait donner un cours d’anglais au fils de Michel Fourniret et sa compagne. Pour Monique Olivier, « elle ne méritait pas ça […] C’est impardonnable » .
Mais lorsqu’elle estime une nouvelle fois n’être que le pantin de Michel Fourniret, et qu’elle « regrette vraiment » , Me Seban s’agace. « Joanna Parrish, vous savez qu’elle va mourir au moment où elle monte et vous la laissez monter » . Dans cette folie meurtrière, Monique Olivier a vu les corps, a participé à certains stratagèmes, sans jamais dénoncer son mari.
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