Attentats du 11 septembre : « J’étais couvert de cendres et j’ai eu le réflexe de les garder » . Un rescapé témoigne !
Le 11 septembre 2001, un double attentat secoue le monde entier. À New-York, les deux tours jumelles s’effondrent l’une après l’autre après un attentat revendiqué par Al-Qaïda. 20 ans après les faits, l’émotion est toujours aussi forte.
Bruno Dellinger, un des rescapés des attentats, témoigne.
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Bruno Dellinger : le jour où sa vie a basculé !
Dans un reportage de TF1 qui retrace l’épouvantable journée du 11 septembre 2001, les journalistes ont recueilli les témoignages de nombreux témoins directs ou indirect des attentats. Pour Bruno Dellinger, c’est ce jour-là que sa vie a basculé. 20 ans après, l’émotion et le choc sont encore présents. « L’avion arrive sur la façade nord où sont mes bureaux et je lève la tête, surpris par ce bruit énorme, colossal, et je vois l’avion. Ensuite, en un quart de seconde, en un millième de seconde, le fracas de l’avion qui s’explose contre la tour » se souvient encore Bruno Dellinger. Quelques instants après, l’homme reprend ses esprits et, dans la peur générale de ses collaborateurs, décide de fuir de cette tour, qui s’effondrera quelques instants plus tard.
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« J’étais couvert de cendres et j’ai eu le réflexe de les garder »
Dans son témoignage émouvant, Bruno Dellinger revient sur les émotions qui l’ont traversé à ce moment-là. « Il y avait des gens qui descendaient des étages inférieurs qui n’avaient plus de peau, plus de cheveux […] Il y a des gens qui ont sauté de ces tours » . Dans son témoignage, l’homme retrace pas à pas sa descente aux enfers, et se souvient s’être caché sous les piliers d’un distributeur automatique. Et d’un coup, tout s’effondre et l’homme se retrouve dans une épaisse fumée noire. Et c’est un secouriste qui a extirpé l’homme de tout ce chaos pour le mettre à l’abri.
Une fois chez lui, l’homme réalise enfin qu’il est passé à deux doigts de la mort. « J’étais couvert de cendres. Et j’ai eu ce réflexe de garder toutes ces cendres… Avec respect. En me disant qu’il y avait peut-être des restes humains » indique l’homme. Bruno Dellinger donnera ensuite ces cendres au World Trade Center Museum.
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