Attentat de Moscou : Les quatre suspects présentés au tribunal (vidéo)
Les Russes peuvent désormais mettre un visage sur les quatre auteurs présumés de l’attentat de Moscou. Les suspects ont été présentés au tribunal ce dimanche 24 mars. Leurs visages tuméfiés témoignent des traitements qu’ils ont subis comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
Les suspects de l’attentat de Moscou devant le tribunal
Les quatre suspects de l’attentat de Moscou qui a eu lieu vendredi 22 mars dans une salle de concert, ont été présentés au tribunal le dimanche 24 mars. L’attaque qui a fait 137 morts a été revendiquée par l’État islamique au Khorassan, organisation qui aurait déjà menacé la France selon Emmanuel Macron.
Les auteurs présumés de cette attaque sont tous arrivés avec le visage tuméfié, preuve qu’ils ont certainement été maltraités. Le premier, Dalerdzhon Mirzoyev, est arrivé le regard vide avec un œil au beurre noir. Originaire du Tadjikistan, ce père de quatre enfants âgé de 32 ans a reconnu sa culpabilité.
Un autre, Saidakrami Murodali Rachabalizoda, est, lui aussi, arrivé le visage tuméfié. Il portait un large pansement sur son oreille droite. Deux explications sont avancées. Il aurait pris une balle dans l’oreille au moment de son arrestation ou les enquêteurs l’ont arrachée pour le faire avouer. Cet homme âgé de 30 ans et originaire du Tadjikistan a également plaidé coupable.
Les quatre individus torturés ?
Un troisième suspect, Shamsidin Fariduni, est arrivé avec la partie gauche du visage gonflée. Il était déjà apparu dans une vidéo diffusée par les médias russes. Agenouillé, bredouillant et tremblant, il y faisait des aveux. Également originaire du Tadjikistan, l’homme de 25 ans a plaidé coupable.
Le quatrième suspect, Muhammadsobir Fayzov, est arrivé presque inconscient dans un fauteuil roulant poussé par des militaires russes. Le jeune homme de 19 ans, les yeux fermés et habillé d’un pyjama blanc, était accompagné par des médecins.
Face aux images des quatre suspects apparus le visage ensanglanté ou tuméfié, le porte-parole du Kremlin n’a pas souhaité répondre aux soupçons de torture. « Je laisserai cette question sans réponse », a déclaré Dmitri Peskov face aux journalistes, ce lundi 25 mars.