Atteinte d’une lombalgie, elle est finalement diagnostiquée d’un cancer en phase terminale et décède
Diagnostiquée d’une lombalgie, la patiente a finalement découvert être atteinte d’un cancer en phase terminale. Elle est décédée deux semaines après le nouveau diagnostic.

Un cancer diagnostiqué en phase terminale
Ses proches ne décolèrent pas. Pour cause, la patiente faisait tout ce qu’il était en son pouvoir pour mettre le doigt sur le problème. Consultations fréquentes, examens… Rien n’était laissé au hasard. Malgré ses inquiétudes, les praticiens de l’hôpital privé Vithas Gestión Sanitaria Gallega se veulent rassurant : c’est une lombalgie qui lui gâche la vie.
Tout commence en février 2019, quand « la patiente [entame] un parcours de consultations de traumatologie et de séances de rééducation du genou et de l’épaule sans obtenir d’amélioration complète, une circonstance qui aurait au moins dû alerter les professionnels qui l’ont soignée », décrit le Telecinco.
Un an plus tard, elle sollicite l’avis d’un nouvel hôpital, public cette fois. Après divers tests, les médecins lui diagnostiquent un cancer du poumon en phase terminale. Celui-ci finira par la tuer deux semaines plus tard. Au moment du diagnostic, la tumeur avait déjà atteint les os de sa jambe, son bassin et son dos… Une détection tardive que ses proches ne s’expliquent pas.


L’hôpital et l’assurance maladie condamnés à verser 35 000 euros
Abattue et en colère, la famille a entamé des démarches contre la clinique privée Vithas Gestión Sanitaria Gallega. Verdict, cette dernière ainsi que la compagnie d’assurance santé SegurCaixa Adeslas sont condamnées à verser 35 000 euros aux proches de la défunte. Une indemnisation conséquente qui ne ramènera pas la patiente.
Lors du verdict, le tribunal a stipulé que « des examens nécessaires auraient dû être effectués pour détecter, à un stade précoce, la maladie qui a conduit à son décès, augmentant ainsi sa survie et ses possibilités de traitement ». L’occasion pour les magistrats de pointer du doigt « diverses erreurs » dans les diagnostics.

Selon eux, ces erreurs remontent aux premières consultations de la patiente. Ils contestent par ailleurs les arguments de la défense selon lesquels la maladie aurait progressé au même rythme si elle avait été détectée quelques mois en arrière.