Attaque au couteau dans un hôpital : une infirmière a perdu la vie
Ce lundi 22 mai, une attaque au couteau a eu lieu au CHU de Reims. Le lendemain, le ministre de la Santé a annoncé la mort de l’infirmière agressée. Le pronostic vital de la victime de 37 ans était engagé depuis le drame.
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Deux salariées du CHU de Reims poignardées
Ce lundi 22 mai, vers 13 h 30, deux femmes ont été agressées à l’arme blanche à l’hôpital Maison-Blanche de Reims. Les deux victimes sont une infirmière de 37 ans et une secrétaire médicale de 56 ans. Le service de sûreté du CHU ainsi que les forces de l’ordre ont « assuré rapidement la sécurité de l’ensemble du site ».
L’attaque au couteau a eu lieu alors que les deux femmes se trouvaient dans un vestiaire, au service de l’unité de Médecine et santé au travail. L’individu a tenté de prendre la fuite, mais il a été interpellé par les agents de sûreté de l’hôpital puis les forces de l’ordre.
L’homme était en possession d’un couteau de cuisine d’une vingtaine de centimètres. Le suspect est un individu de 59 ans. Il est connu des services de police et un profil de « déséquilibré ». Le quinquagénaire « semble souffrir de troubles sévères » et fait l’objet d’une curatelle renforcée.
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L’infirmière agressée a finalement perdu la vie
Malheureusement, l’infirmière, dont le pronostic vital était engagé depuis l’agression, n’a pas survécu. « Je viens d’apprendre avec une immense tristesse le décès de Carène, infirmière de 38 ans violemment agressée hier au CHU de Reims » a annoncé ce mardi 23 mai le ministre de la Santé, François Braun.
Le procureur de Reims a par la suite précisé que les faits ont été requalifiés en « assassinat » et « tentative d’assassinat » pour la secrétaire médicale. D’après les premières informations de l’enquête, on sait que l’individu n’avait pas rendez-vous dans le service où il a commis l’agression et n’y était pas suivi.
Durant son interpellation, il a précisé en vouloir au milieu hospitalier. Le suspect a tenu des propos incohérents dans lesquels il affirme avoir été maltraité lors de ses passages en psychiatrie. Il assure que dès qu’il croisera un membre du personnel hospitalier, il le « plantera » pour « se venger ».
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