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Assassinat de Samuel Paty : la famille de l’enseignant décapité prend une décision radicale

Publié par Fanny Jacob le 06 Avr 2022 à 16:42
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Le 16 octobre 2020, un terroriste islamiste (comme Salah Abdeslam) a sauvagement assassiné Samuel Paty, un professeur officiant dans les Yvelines. Le pauvre homme âgé de seulement 47 ans enseignait l’histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine. Il a été poignardé, puis décapité proche de l’établissement. À ce jour, en 2022, les proches de l’enseignant déplorent ce jour si terrible et demande justice. Sa famille a donc décidé de porter plainte contre le ministère de l’Intérieur et contre l’Éducation nationale. Selon elle, c’est en partie la faute du gouvernement si Samuel Paty a péri.

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Samuel Paty : un professeur tué par un djihadiste

2020 et 2021 ont été des années très compliquées pour la communauté des professeurs de collèges. Mais aussi, et surtout, pour la famille de Samuel Paty, enseignant en histoire-géo. Ce dernier a été tué juste à côté du collège où il travaillait. L’enseignant a été poignardé puis décapité par un islamiste extrémiste. L’auteur du crime, Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d’origine tchétchène, a été abattu par la police peu de temps après les faits.

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Cependant, pour la famille de la victime, un tel acte aurait pu être évité. En effet, selon les proches de Samuel Paty, le criminel aurait été connu des services de police, mais aussi de l’Éducation Nationale. Son radicalisme aurait, par ailleurs, déjà été observé avant l’incident. Âgé de 18 ans, ce jeune homme reprochait, entre autres, au professeur de montrer des caricatures du prophète Mahomet, figure emblématique de l’Islam. Une pratique interdite par la confession.

« Non-assistance à personne en péril » : les enseignants en danger ?

D’après la famille de Samuel Paty, les services de renseignements français auraient très bien pu arrêter le jeune homme radicalisé. Ce qui aurait évité le meurtre du professeur. Pour ses proches, un risque d’attentat était à prévoir et aurait dû être appréhendé. D’autant que les attaques islamiques sont récurrentes dans notre pays.

Ce mercredi 6 avril 2022, la famille a donc décidé de porter plainte contre le ministère de l’Intérieur, mais aussi contre l’Éducation nationale. Selon elle, l’organisme qui emploie les professeurs aurait également pu venir en aide à Samuel Paty. Les plaintes concerneront ces chefs d’accusations : « non-assistance à personne en péril » et « non-empêchement de crime » . À voir si cela abouti à une sanction au sujet de cette affaire. Veuillez noter que les professeurs français, ou non, sont sujets à de nombreuses violences. Que ce soit de la part d’un tiers ou de la part d’élèves. Pour de nombreux enseignants, leur profession n’est pas assez encadrée et rémunérée compte tenu des risques.

Récemment, deux lycéens ont d’ailleurs assassiné leur professeure d’espagnole avec une batte de baseball. Un acte sanglant et glaçant qui n’est vraiment pas un cas isolé. Mis à part les meurtres, des centaines d’enseignants se font malmener et agresser tous les jours sur leur lieu de travail.

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