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Une femme de 20 ans meurt aux urgences après plusieurs heures d’attente sur un brancard

Publié par Amõn Dissa le 13 Jan 2025 à 11:25

Face à un manquement et une surcharge des hôpitaux, une jeune femme de 20 ans est décédé. Cette dernière a attendu des heures aux urgences d’un centre hospitalier dans l’Essonne avant de perdre la vie. Cette tragédie fait vivement polémique.

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© Pixabay

Une jeune femme décède d’attente

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Un drame est survenu dans l’Essonne le mercredi 8 janvier. Une jeune femme de 20 ans a perdu la vie dans des circonstances remettant en cause tout le système hospitalier en France.

Alors qu’elle fut admise dans la nuit de mardi à mercredi aux urgences pour une maladie génétique rare, elle aurait passé de longues heures sans bénéficier d’une prise en charge appropriée. Son état de santé étant très fragile se serait dégradé au fil de la journée sans que le corps médical ne mesure l’urgence de la situation.

Selon les premiers éléments, la patiente était en hyperthermie à son arrivée mais encore debout. Elle a été installée sur un brancard après un examen initial, puis elle est restée plusieurs heures dans un box sans surveillance. Ce n’est que vers 16 h, lors de son transfert pour un examen au scanner, que son état a été constaté. Malheureusement, la jeune femme a fait un arrêt cardiaque peu après. Malgré l’intervention du SAMU, son décès a été confirmé dans le début de soirée.

Un drame prévisible, mais devenu trop commun

Malheureusement, ce genre de cas en centre hospitalier n’est pas une exception. Selon plusieurs sources, le manque de lits et la surcharge des urgences ont directement contribué à ce drame. Faute de place, des patients gravement malades se retrouvent alités dans des couloirs ou des box, sans aucun suivi.

Une source syndicale ne cache pas son indignation face à la situation : « Ce genre de drame était écrit d’avance. Année après année, on ferme des lits, on réduit les effectifs. Ce n’est plus une question d’erreur ponctuelle, c’est un échec systémique.« 

Par ailleurs, une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités précises.

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© Pixabay

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