Le médecins regardait des images de viols d’enfants : il a osé se défendre de la pire des manières
Un anesthésiste de Jonzac comparaissait devant la justice pour des faits de détention d’images pédopornographiques. Il a assuré devant le juge qu’il regardait uniquement l’esthétisme dans les images en question.
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Cet anesthésiste condamné pour détention d’images pédopornographiques
Jean-André Cuot comparaissait ce jeudi 9 juillet pour détention d’images pédopornographiques. L’anesthésiste a été condamné à un an de prison avec sursis.
La saisie de ses ordinateurs avait révélé que l’anesthésiste de 65 ans avait consulté à 14 873 reprises des sites spécialisés à l’aide de mots-clés très équivoques, entre 2016 et 2017.
Durant son procès, il n’a émis aucun regret bien qu’il mâchait ses mots devant le tribunal. Ses mots sont loin de ceux d’un repenti. En garde à vue, il avait déjà indiqué qu’il regardait ces images comme on admire une belle voiture ou un tableau.
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Un collègue de Joël Scouarnec
Aussi, il a assuré au juge qu’il ne cherchait que l’esthétisme dans les photos montrant des mineurs en train de se faire violer. De surplus, il a indiqué que certaines photos étaient des « pop-up » qui se seraient inopinément affichés sur son écran. Il s’est d’ailleurs défendu en indiquant : « Je ne cherchais pas en dessous de 14 ans. »
Jean-André Cuot était également un collègue de Joël Le Scouarnec, un médecin accusé de 350 viols sur des patients. De son côté, Jean-André Cuot affirme que leur relation est simplement professionnel.
Son avocat avait même parlé d’un lynchage médiatique, qui lui avait valu son licenciement. Pourtant, c’est la consultation de 15 000 fichiers pédopornographiques qui est à l’origine de son procès.