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Alexia Daval : énorme rebondissement dans l’affaire !

Publié par Manon CAPELLE le 12 Déc 2019 à 16:11
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Les parents d’Alexia Daval demandent au juge d’instruction de vérifier cette hypothèse de l’empoisonnement. Le mari d’Alexia, Jonathann, a finalement reconnu l’avoir tuée puis brûlée. 

Alexia Daval empoisonnement

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Alexia Daval a-t-elle été empoisonnée?

L’affaire Daval semblait toucher à sa fin. Jonathann, le mari d’Alexia Daval, avait avoué l’avoir frappée, étranglée et brûlée. Mais les proches de la jeune femme s’interrogent. Alexia Daval a-t-elle aussi été victime d’un empoisonnement? 

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La famille de la jeune femme, décédée dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, demande que le juge approfondisse la piste de l’empoisonnement, selon Le Parisien.

Des traces de trois médicaments ont été retrouvées dans le corps d’Alexia, du zolpidem (un hypnotique utilisé comme somnifère), du tétrazépam (un décontractant musculaire interdit depuis 2013) et du tramadol (un antalgique opiacé).

Ses proches demandent qu’un collège d’experts résolve ce mystère en lien avec ces trois médicaments suspects, présentés comme « dangereux » en cas d’interaction.

Alexia Daval n’avait jamais évoqué ces médicaments

Comme le révèle Le Parisien, les analyses réalisées après la mort d’Alexia montrent que ces molécules ont été « ingérées régulièrement pendant près d’un an avant sa mort, avec une augmentation nette sur les derniers mois.« 

Ces trois substances sont contre-indiquées en cas de grossesse. Pourtant, la jeune femme tentait ardemment de tomber enceinte depuis deux ans, en recourant notamment à la PMA (procréation médicalement assisté). Ainsi, ses proches estiment qu’il est impossible qu’elle les ait volontairement ingéré tandis qu’elle s’interdisait même de prendre du paracétamol.

Alexia Daval n’avait jamais évoqué ces substances, pas même auprès des spécialistes qu’elle consultait « au sujet des ‘absences’ dont elle souffrait depuis fin 2016, ces ‘black-out’ précédés d’un ‘goût métallique’ dans la bouche, souvent le matin. »

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Une soumission chimique est évoquée

Le matin même de sa mort, Alexia ne se sentait pas bien. Les analyses avaient alors révélé « qu’elle était en fait sous l’effet du tétrazépam. »

« Tous ces éléments excluent objectivement la possibilité d’une automédication volontaire de la part d’Alexia«  explique l’avocat de sa soeur et de son beau-frère au Parisien.

Les proches de la jeune femme soupçonnent une « soumission chimique«  de sa part. Ils souhaitent que la lumière soit faite sur ces « crises » inexpliquées dont souffrait Alexia.

La juge d’instruction en charge de l’affaire a mis fin à l’instruction récemment. Cependant, les parties disposent d’un délai pour procéder à des demandes d’actes supplémentaires. La juge peut y faire droit, ou non.

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