Affaire Pilarski : ces autres éléments qui vont permettre d’identifier le ou les coupables
L’affaire Pilarski piétine. Décédée le 16 novembre 2019, Elisa Pilarski avait 29 ans et était enceinte de 6 mois. La jeune femme se promenait avec son chien et a croisé la route d’un groupe de chiens de chasse à courre. Qui est l’auteur des morsures de chien, qui lui ont coûté la vie ? Quels éléments permettent de faire avancer l’enquête ?
>>> À lire aussi : Affaire Pilarski : Sa mère révèle le contenu du dernier appel glaçant d’Elisa quelques instants avant sa mort
L’affaire Pilarski reste floue
Depuis la découverte du corps d’Elisa Pilarski dans la forêt domaniale de Retz, de nombreux éléments viennent rendre l’affaire Pilarski encore plus floue qu’elle ne l’est déjà. Le groupe de chiens de chasse à courre est-il coupable ? Pire, le chien de la défunte, Curtis est au coeur des soupçons. Ce dernier fait l’objet d’une étude très poussée puisque sa race reste encore inconnue. Selon Christophe Ellul, le mari d’Elisa, Curtis est issu d’un croisement entre un lévrier whippet et un Patterdale terrier, dévoile Le Figaro.
Au vu des multiples chiens croisés, les enquêteurs ont réalisé des tests ADN dont les résultats se font attendre. Toutefois les avocats de la mère de la victime et du propriétaire du groupe de chiens sont d’accord sur un point : « Dans cette affaire notamment les expertises ADN ne constituent pas le Graal absolu, et si leurs résultats sont attendus bien évidemment par mes clients en tout premier chef, il n’est pas non plus question de fantasmer que ces expertises répondront à toutes les questions posées par ce drame ».
>>> À lire aussi : Elisa Pilarski : le terrible destin de Curtis s’il était coupable
Comment résoudre l’affaire Pilarski ?
Toutefois, les résultats ADN vont être d’une grande aide afin de savoir si la meute de chiens a rencontré la jeune femme ou non. L’avocate indique que « Si l’ADN ne permet pas d’identifier un contact avec les chiens de la meute, cela signifie donc qu’aucun d’entre eux n’a rencontré Elisa Pilarski. Dans ce cas, ils sont lavés de tout soupçon ».
C’est pourquoi, d’autres éléments permettent de mettre l’affaire Pilarski au clair. Me Laurence Poirette, avocate de Sébastien Van Den Berghe qui présidait la chasse à courre, dévoile que « D’autres expertises sont en cours, mais je ne peux pas en dire plus ». Après s’être rendue sur les lieux, l’avocate indique que « Les chiens de la vénerie ont été lâchés vers 13h30, environ. Ils n’auraient pas eu le temps de se rendre sur les lieux » puisque Elisa Pilarski a été tuée entre 13h et 13h30.
>>> À lire aussi : En pleine balade en forêt, ils voient une masse au pied d’un arbre et une corde… ils sont sous le choc