Affaire Pélicot : 70 000 hommes échangeaient des conseils pour droguer et vi*ler des femmes dans un groupe Telegram
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Après l’affaire Pélicot en France, l’Allemagne a fait une terrible découverte. Un réseau Telegram de l’horreur, regroupant des milliers d’hommes à travers le monde, vient d’être démantelé.
Un sombre héritage de l’affaire Pélicot
Le procès de Dominique Pélicot, qui s’est conclu en France par une condamnation à 20 ans de réclusion criminelle, a secoué bien plus que l’hexagone. La lutte de Gisèle Pélicot, devenue un symbole mondial contre les violences faites aux femmes, a poussé d’autres pays à enquêter sur des crimes similaires.
En Allemagne, le collectif d’investigation STRG_F, affilié à la radio publique ARD, a ainsi infiltré un réseau Telegram pendant une année entière. Ce qu’ils ont découvert dépasse l’imaginable : un groupe de 70 000 hommes échangeant des méthodes pour commettre des viols et partager des récits de leurs actes. Les conversations, choquantes et inhumaines, incluaient des conseils pour se procurer des drogues afin d’endormir leurs victimes.
Un documentaire publié sur YouTube dévoile, avec des précautions, des extraits de ces échanges. Des images de victimes et des discussions sinistres y sont montrées, plongeant les spectateurs dans une réalité glaçante. Telegram a été mis en cause suite à cette découverte et affirme avoir pris des mesures contre ce groupe. Néanmoins, des critiques fusent concernant la modération insuffisante de la plateforme.
Telegram : un réseau facilitant les activités criminelles
Ce n’est pas la première fois que Telegram se retrouve au cœur de scandales similaires. En 2023, une chaîne comptant également 70 000 membres avait été découverte par un magazine portugais. Elle servait à partager des photos intimes de femmes sans leur consentement, parfois accompagnées de leurs données personnelles.
Le PDG de Telegram, Pavel Dúrov, a lui-même été arrêté en France en août dernier pour non-coopération avec les autorités. L’application est accusée de faciliter des activités criminelles grâce à son manque de transparence et de contrôle.
