Affaire Mazan : « Ma femme contre du jardinage », l’horrible échange proposé par Dominique Pélicot
Un témoin appelé à la barre raconte que Dominique Pélicot lui a proposé des rapports avec sa femme en échange de jardinage.
Dominique Pélicot, terrible prédateur sexuel
L’affaire Mazan ne cesse d’indigner. Pour cause, elle porte à la connaissance de tous une terrible histoire. Pendant dix ans, Dominique Pélicot s’est appliqué à droguer sa femme Gisèle à son insu, pour ensuite l’offrir à des inconnus contactés sur le site coco.fr. Un sombre manège qui serait resté secret s’il n’avait pas été surpris dans un supermarché filmant sous les jupes de plusieurs femmes.
Un moment d’égarement qui a mis la lumière sur les nombreux vices du retraité.
En fouillant son équipement informatique, les forces de l’ordre tombent sur des centaines de vidéos compromettantes. Des vidéos sur lesquelles on voit environ 80 hommes différents violer sa femme endormie…
Identifiés un à un, ce sont finalement cinquante-et-un hommes qui figurent sur le banc des accusés durant le procès. Ce, en affichant plus ou moins de remords face à leur victime. Sont également présents des témoins contactés par Dominique Pélicot via le site échangiste, mais qui ont finalement refusé de se rendre au point de rendez-vous.
Deux témoins indiquent avoir refusé des rapports non consentis
Parmi eux, Jérôme B., un chauffeur routier de 42 ans. Celui-ci raconte qu’il a un temps échangé avec le retraité sur coco.fr. « Il me demande de faire des travaux de jardinage et en échange, il m’offre sa femme. Je lui propose le samedi matin, il me dit non, car il lui donne un cachet pour l’endormir. Il ajoute qu’il drogue sa femme et qu’il l’offre à des hommes très souvent. Je lui réponds que c’est du viol et que je ne suis pas d’accord« , explique-t-il face à la Cour.
Un témoignage similaire à celui de Cyril F., autre dossier vide retrouvé sur le disque dur du principal accusé. Lui non plus ne s’est pas présenté au domicile des Pélicot.
Il explique avoir, lui aussi, brièvement échangé avec Dominique Pélicot, « jusqu’à ce qu’il me dise que sa femme prendrait des cachets et qu’elle dormirait certainement à mon arrivée », indique ensuite le fonctionnaire de 48 ans. « J’ai pensé que c’était un jeune qui racontait n’importe quoi, je ne pensais pas du tout que quelqu’un pouvait droguer sa femme et j’ai coupé court ».
Des réactions pleines de bon sens qui relèvent malheureusement de l’exception dans cette affaire.