Affaire Jubillar : « Elle est morte et je l’ai enterrée dans le travers », ce sms troublant d’un homme qui s’accuse du meurtre de Delphine
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Alors que les avocats de Cédric Jubillar ont dernièrement déposé une deuxième demande de remise en liberté, maître Jean-Baptiste Alary a pris la parole dans Midi Libre. Il regrette en effet que les aveux d’un autre homme aient été écartés.
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« Elle est morte et je l’ai enterrée dans le travers », ce sms très troublant provenant d’un homme qui s’accuse du meurtre de Delphine
Malgré le temps qui passe, le mystère autour de la disparition de Delphine Jubillar reste complet. En effet, depuis la nuit du 15 ou 16 décembre 2020, la mère de 33 ans demeure totalement introuvable. Et son mari, Cédric Jubillar, a été placé en détention provisoire depuis juin dernier. Il est poursuivi pour « meurtre aggravé » et est considéré comme le suspect numéro dans cette affaire… Selon les avocats, il s’agit d’un bouc émissaire.
Maître Jean-Baptiste Alary s’est en effet dernièrement confié dans les colonnes de Midi Libre… Et il a notamment évoqué les aveux d’un homme neuf jours seulement après la disparition de l’infirmière. En effet, dans une série de SMS envoyés à sa conjointe, il écrit qu’il a tué Delphine, car elle était en couple et qu’elle ne désirait pas quitter son mari et ses enfants pour lui.
Il affirme qu’ils se sont vus, puis disputés, et qu’il est sorti de ses gonds. Il l’a ensuite beaucoup frappé. Elle en serait décédée et il l’aurait enterrée dans le travers.
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J’ai tué une femme, je m’en veux
L’avocat de Cédric Jubillar explique ensuite que seulement quelques heures après ce 25 décembre, cet homme mystérieux a envoyé un nouveau message où il disait avoir tué une femme, et s’en vouloir. Que cela était très dur à porter. Il explique notamment que cette femme travaillait à CCB de nuit. Et qu’elle n’a pas voulu quitter son mari pour lui.
Puis dans un dernier message, il stipule ne pas être fier de son acte et qu’il va aller mettre des fleurs son corps. S’agit-il de véritables aveux ou bien alors d’une fausse accusation ? Les policiers ont opté pour la seconde option, ce que regrette complètement l’avocat de Cédric, Jean-Baptiste Alary…
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