Affaire Grégory : Les résultats des analyses de l’écriture des lettres du corbeau ont parlé !
36 ans après la mort du petit garçon de 4 ans, retrouvé dans la Vologne, noyé, pieds et mains liés, l’affaire Grégory est relancée par le nouveau magistrat grâce à une expertise de stylométrie.
À lire aussi : Décès tragique d’un adolescent de 16 ans, retrouvé dans un ruisseau !
L’affaire Grégory toujours en cours
Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, est retrouvé mort dans la Vologne. C’est le début d’une affaire criminelle qui a marqué la France entière. En 36 ans, plusieurs suspects, plusieurs mises en examen, mais l’affaire n’est toujours pas close. Début décembre, des nouvelles auditions, des nouvelles investigations et une nouvelle expertise sont ajoutées au dossier. Cela est dû au travail du président de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Dijon, Dominique Brault, le nouveau magistrat chargé du dossier du petit Grégory.
Des sources proches du dossier confient leurs sentiments sur cette relance de l’affaire. « Il y aura des nouvelles mises en examen, c’est certain. Le juge Brault aspire à travailler dans la discrétion, mais il est très accrocheur » . De son côté, le procureur général de Dijon, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, reste prudent. « Les investigations ont repris et avancent. Des actes d’enquête ont été menés » .
Une expertise qui a désigné une personne
Si l’affaire est relancée aujourd’hui, c’est grâce à une expertise en stylométrie, commandée il y a 3 ans. La stylométrie consiste à l‘analyse du texte, « le style, la tournure des phrases, la syntaxe, la ponctuation » afin de retrouver l’identité du corbeau, qui a terrifié la famille du petit Grégory, et qui a revendiqué cet assassinat. Cette analyse appelée stylométrie a été confiée à une entreprise suisse, spécialiste en la matière, et a coûté 30 000 euros. D’après des sources, les résultats de cette expertise ont permis l’attribution des courriers du corbeau, à une personne soumise à l’expertise. Son nom n’est pour l’heure, toujours pas révélé.
Avant même qu’elle soit ajoutée au dossier, les avocats des époux Jacob, Jacqueline et Marcel, les derniers mis en cause dans l’affaire Grégory, dénoncent cette expertise. « C’est de la fumisterie. On se fout de nous et, manifestement, la justice n’apprend pas de ses erreurs. En comparant les écrits de gens qui habitent dans le même secteur géographique restreint, qui ont le même âge, qu’ont fréquenté les mêmes établissements scolaires et qui partagent la même origine sociale, on va évidemment tomber sur des gens qui ont, peu ou prou, le même style et la même syntaxe que le corbeau. Tout ceci commence à devenir ridicule » , déclare Me Stéphane Giuranna, l’avocat de Marcel Jacob.
Source : Le Parisien
À lire aussi : Les médecins font croire aux parents la mort de leur bébé : 26 ans plus tard, l’impensable se produit !