Recherche du corps d’Estelle Mouzin : ce que tout le monde redoutait est arrivé
En mars dernier, Michel Fourniret relance l’affaire Estelle Mouzin. Disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes en Seine-et-Marne, la fillette de neuf ans n’a jamais été retrouvée. Or, les récentes déclarations du pédocriminel avaient relancé les recherches. Malheureusement, malgré les fouilles, le corps reste introuvable.
>> À lire aussi : Affaire Estelle Mouzin: nouveau rebondissement dans l’enquête au sujet de Michel Fourniret
Affaire Estelle Mouzin : les fouilles reprennent
C’est le 9 janvier 2003 que démarre l’affaire Estelle Mouzin. Ce jour-là, la fillette disparaît à Guermantes en Seine-et-Marne alors qu’elle revenait tranquillement de l’école. Jamais élucidée, l’enquête est toujours restée au point mort jusqu’aux déclarations récentes de Michel Fourniret. En effet, en mars dernier, il avoue : « Au moins on sait qu’on n’a pas pu trouver de corps à des endroits qui étaient scientifiquement des caches potentielles.»
Il s’était même joué de la justice en narguant qu’il était « pertinent » que son corps n’ait jamais été retrouvé et qu’il pouvait être dans l’une de ses anciennes propriétés dans les Ardennes. Alors immédiatement, les fouilles reprennent pour tenter de faire la lumière sur ce terrible drame.
>> À lire aussi : Nouvelles révélations chocs de Michel Fourniret sur son implication dans la disparition d’Estelle Mouzin
Quatre jours de fouilles, le corps reste introuvable
Depuis lundi, l’enquête reprend dans l’affaire Estelle Mouzin. C’est ainsi que dans les Ardennes, les fouilles s’enchaînent pour tenter de retrouver le corps de la fillette. Malheureusement, ce jeudi soir, les investigations se terminent. En effet, selon la déclaration des gendarmes à l’AFP : « Toutes les vérifications prévues ont été faites mais rien n’a été découvert. »
Quant à l’avocat de Monique Olivier, ex-épouse de Michel Fourniret, il explique : « Il semble que les fouilles vont s’arrêter aujourd’hui parce que tout a été fait par tous les services de police et militaires (…) et je pense qu’on ne peut pas aller plus loin. » De toute façon, du côté d’Éric Mouzin, le père de la victime, c’était prévu d’avance et il avait même déclaré n’accorder « aucun crédit » aux déclarations du pédocriminel.