Affaire Erine : trois ans après le drame, la mamie de la fillette percutée regrette la décision de la justice
Le 6 juillet 2021, une fillette de 6 ans est percutée par une Citroën C3 alors qu’elle se trouve au niveau d’un passage piéton. Un an plus tard, le chauffard est condamné à 15 mois de prison avec sursis pour homicide involontaire envers la petite Erine.
3 ans après le drame, la mamie d’Erine prend la parole sur les réseaux sociaux. Depuis que sa petite fille s’est faite percutée, elle se bat pour que justice soit rendue, et pour tous les enfants morts au bord des routes.
Erine, une fillette de 6 ans percutée devant son école en 2021
Vers 18h40 le 6 juillet 2021, Erine cueille des fleurs pour sa maîtresse. Au niveau du passage piéton qui se trouve devant son école, elle regarde à gauche et s’engage. Mais au moment où elle regarde à droite, il est déjà trop tard. Un homme au volant d’une Citroën C3 la percute. Erine se retrouve sous la voiture dans un état grave.
Mais l’homme décide d’avancer, et d’empirer l’état de la fillette de 6 ans. Alors que ce drame nous rappelle celui du cycliste sectionné par une Lamborghini, la grand-mère d’Erine continue son combat pour que la justice évolue.
Un an après le drame, le chauffard passe devant la justice. En attendant son jugement, l’homme était en liberté. Une décision déjà insoutenable pour la grand-mère et la famille d’Erine. Mais lors du procès, le conducteur écope de 15 mois de prison avec sursis. Une décision que les proches de la fillette ne comprennent pas, alors qu’elle se trouvait près d’une école et aux abords d’un passage piéton. Sur TikTok, Laurence Bartolozz, la mamie de la petite fille de 6 ans, lance un cri d’alerte.
Une cagnotte pour « que justice soit rendue »
Sur TikTok, la grand-mère d’Erine rappelle les faits. Depuis 3 ans, ce drame hante la femme et la perte de sa petite fille est un véritable enfer. Car selon elle, les circonstances de l’accident n’auraient pas dû permettre au conducteur de rester libre. « Trois passages piétons qui se succèdent. Avant le premier passage piéton, il y a un stop. Une route limitée à 50km/h et avec des panneaux qui indique qu’il y a une école » rappelle Laurence. Pour elle, Erine n’aurait pas dû mourir ce jour-là.
« Nous tout ce qu’on demandait, ce qu’on voulait, c’était la vérité » s’alarme Laurence. Face à la décision de la justice, Laurence souhaite que « justice soit rendue » . Mais elle déplore le coût exorbitant des avocats. Elle a donc décidé de lancer une cagnotte pour son association « Erine, notre combat pour justice soit rendu » afin de mettre en lumière tous les enfants morts sur les routes à travers « un mur de la honte » . La grand-mère d’Erine souhaite que la justice évolue et ne permette plus à un conducteur entrainant la mort d’un enfant d’échapper à la prison.