Décès d’Émile : Cette sombre hypothèse qui refait surface
Disparu depuis juillet 2023, le petit Émile a finalement été retrouvé sans vie. Des ossements ont été découverts par une randonneuse. Et justement, les os de l’enfant permettent désormais aux enquêteurs de revenir sur une hypothèse qu’ils avaient précédemment écartée.
Affaire du petit Émile : des ossements retrouvés et plusieurs pistes observées
Le 30 mars 2024, des ossements appartenant au petit Émile ont été retrouvés à proximité du Haut-Vernet. L’enfant avait disparu des radars depuis juillet 2023. D’après ses grand-parents, il sortait de la sieste dans leur maison de vacances, en après-midi, et a échappé à leur vigilance.
Pendant des mois et des mois, les gendarmes ont fouillé les alentours, interrogé les habitants, émis de nombreuses hypothèses sur ce qu’il s’était passé. Désormais, les pistes se réduisent, après examen de ses restes retrouvés dans la nature.
Ses ossements ont été retrouvés dans une zone maintes fois fouillée. C’est une randonneuse qui a fait la terrible découverte. Depuis cela, l’objectif est de découvrir la cause de la disparition du garçonnet.
A-t-il été tué par un adulte ? Aurait-il été victime d’un accident ? Ou encore, est-ce l’œuvre d’un animal ? Actuellement, plusieurs questions se posent et intriguent.
Par exemple, comment se fait-il que les ossements n’aient été retrouvés que maintenant alors que la zone a été fouillée ? Et d’ailleurs, pourquoi ne reste-t-il que des ossements en si peu de temps ?
Accident de voiture, terrible chute…
Justement, la découverte de la cause de la mort pourrait aider à faire la lumière. Par exemple, un ex-agent de la CIA a évoqué l’affaire et, pour lui, le corps aurait pu être déplacé. Il explique notamment que, pour lui, le garçonnet aurait très bien pu être renversé par une voiture.
Et parmi les autres pistes, il y a celle qui dit qu’Émile serait tombé dans une accidentée et que son corps aurait en suite été emporté par le courant dans une zone peu accessible.
Si ses ossements sont toujours en cours d’analyse, le crâne de l’enfant présenterait des marques plutôt distinctives. D’après les analyses, son crâne montrerait des marques de morsure.
Une découverte qui permet désormais aux enquêteurs de déterrer une ancienne piste précédemment écartée : la piste du loup solitaire.
Un loup aurait pu déplacer le corps de l’enfant
En fait, selon des témoignages d’habitants, des loups vivraient non loin du hameau, entre montagne et forêt. Auprès du Figaro, le chasseur Stéphane Chevrier explique.
« Notre département des Alpes-de-Haute-Provence est l’un de ceux où la population de loups recensée est la plus importante. Moi, il m’est arrivé d’en voir », peut-on lire.
« Début septembre encore, le lieutenant de louveterie en a prélevé quelques-uns, suite à des attaques sur des vaches et des moutons, du côté de la montagne du Vernet, à quelques kilomètres », ajoute le chasseur.
Par contre, le chasseur ne pense pas qu’un loup ait pu tuer l’enfant. « Pas pour tuer. Je ne suis pas un expert dans le domaine, mais cela me paraît exclu. En revanche, qu’un loup se nourrisse d’une dépouille et la déplace, c’est possible », a aussi expliqué Stéphane Chevrier.
François Balique, le maire du village, s’est aussi exprimé sur la question auprès de Marianne. « S’il n’y a personne, un loup peut très bien attraper un enfant à la fontaine du village et courir une demi-heure sans s’arrêter, sans relâcher la pression et sans faire couler de sang », lit-on.
Et effectivement, le crâne d’Émile présenterait des « traces de morsures probablement causées par un ou plusieurs animaux », ajoute le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Sauf qu’il s’agirait de « fissures post-mortem », donc qui ont eu lieu après le décès. Ainsi, il est possible qu’un loup ait déplacé le corps, mais il est moins probable que le garçonnet ait été tué par l’animal.