Affaire Elisa Pilarski : les révélations de ce vétérinaire pourraient tout faire basculer !
L’affaire Elisa Pilarski est toujours en suspens. Un vétérinaire comportementaliste revient sur la culpabilité de Curtis. Pour lui, cela cache en réalité des intérêts politiques. Découvrez ses propos dans la vidéo ci-dessous :
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Affaire Elisa Pilarski : Des avis divergents
Elisa Pilarski a été retrouvée dans une forêt de l’Aisne en novembre 2019. Elle avait subi des morsures d’un ou plusieurs chiens. Le meurtre de la jeune femme de 29 ans qui était enceinte n’est toujours pas élucidé. Son chien Curtis qui l’accompagnait est-il responsable ou est-ce une meute de chiens participant à une chasse à courre qui s’en est pris à elle ?
Un expert canin a alors été missionné par la justice pour cette affaire. Il juge l’implication de Curtis crédible : « Le chien peut bien être à l’origine de l’accident et reste dangereux pour d’autres personnes ». D’autres experts ne sont pas du même avis. Thierry Bedossa, un vétérinaire comportementaliste interrogé par RMC, trouve que ce constat est donné sans preuve. « L’expert ne se base sur aucun fait étayé » .
Le comportement de Curtis altéré
Il a réfléchi à la possible dangerosité du chien d’Elisa Pilarski en prenant en compte chaque élément de contexte : « Curtis est depuis 9 mois dans 5 mètres carrés sans sortir. Aucun de ses besoins n’est satisfait à part lui donner à manger ou à boire. Ce ne sont pas des conditions de détention qui permettent d’évaluer les traits de personnalité saillants d’un chien » . En effet, le chien a pu changer de comportement entre le moment où il vivait chez les Pilarski et maintenant qu’il est enfermé.
Thierry Bedossa réclame un hébergement sécurisé pour Curtis et plus agréable afin de lui éviter tout le stress tant que sa culpabilité n’est pas établie. En effet, les résultats d’ADN sur différents chiens d’élevage de chasse à courre sont toujours attendus. Pour l’expert, la trop longue attente des résultats cache autre chose. « Il y a des intérêts politiques. On a un American staff immatriculé aux Pays-Bas et présent en France ce qui est totalement illégal face à une meute de chasse à courre, une vieille tradition dans le pays qui ne plaît pas à beaucoup de personnes dans le pays . Je pense que c’est illusoire de vouloir faire peser sur cet unique chien la responsabilité à partir de faits qui nous ont été communiqués » , conclut le vétérinaire.
Source : BFM TV
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