Affaire Elisa Pilarski : les chasseurs sortent enfin du silence
Le 16 novembre dernier, dans la forêt de Retz, Elisa Pilarski a trouvé la mort. Enceinte, elle a été mordue par des chiens et n’a pas survécu à ses blessures. Au même moment, avait lieu une chasse à courre. Mis à mal dans cette affaire, les chasseurs sont sortis du silence pour assurer leur défense.
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Les chasseurs assurent qu’il ne s’est rien passé
C’est donc le drame qui s’est produit en cette journée du 16 novembre dans une forêt de l’Aisne. Elisa Pilarski a été retrouvée morte alors qu’elle était enceinte et qu’elle était partie en promenade avec ses chiens. En effet, elle a été mordue par des chiens et est morte des suites d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête ». Justement, ce même jour, se déroulait une chausse à courre dans cette forêt. Face à cette coïncidence, les chasseurs ont rapidement été pointés du doigt. Pourtant, depuis le début, ils clament leur innocence.
Pierre de Roüalle, président de la société de vénerie, a affirmé « qu’au cours des 18 000 journées de chasse à courre organisées chaque année à travers 70 départements, jamais aucun accident corporel humain impliquant des chiens de vénerie n’a été relevé ». L’avocat de Sébastien van den Berghe, maître de l’équipage de la chasse à courre, à quant à lui déclaré : « Mon client conteste formellement que ses chiens aient quoi que ce soit à voir avec le décès d’Elisa Pilarski. Pour lui, il ne s’est absolument rien passé ».
En attente des résultats des prélèvements
L’affaire Elisa Pilarski trouvera certainement une réponse lorsque les résultats des prélèvements génétiques auront été rendus. En effet, ces prélèvement ont été effectués sur 67 chiens, (dont les 5 chiens de la victime et les 62 animaux d’un équipage de chasse à courre). Il se pourrait que Curtis, le chien qui accompagnait la jeune femme, soit en cause. Il l’aurait déjà mordue dans le passé, comme l’a rapporté une source proche.
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