Affaire Elisa Pilarski : Curtis reçoit un soutien de taille d’une personnalité qui ne mâche pas ses mots !
Curtis est un American Pitbull Terrier, il est accusé d’avoir causé la mort d’Elisa Pilarski, 29 ans, enceinte, en la mordant à plusieurs reprises. Brigitte Bardot, à la tête d’une association de défense des animaux, a écrit une lettre à Eric Dupond-Moretti pour sauver Curtis.
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Des analyses qui tendent vers un coupable
2019, forêt de Retz, le cadavre d’Elisa Pilarski, 29 ans, enceinte est retrouvé. Elle était partie en balade avec le chien de son compagnon, Curtis. Curtis est un American Pitbull Terrier, acheté dans un élevage aux Pays-Bas. Le jour du drame, une chasse à courre se déroule dans cette même forêt. L’autopsie révèle alors que la mort d’Elisa Pilarski est due à « une hémorragie consécutive à plusieurs morsures ».
Les tests ADN et les expertises vétérinaires « tendent à démontrer l’implication exclusive » de Curtis. « Aucun élément » n’incrimine les chiens de la chasse à courre. Pourtant, le propriétaire du chien, Christophe Ellul, ne cesse de clamer que Curtis est innocent dans la mort d’Elisa. Et il vient de recevoir un soutien de taille. Brigitte Bardot, à la tête d’une fondation de protection des animaux, a écrit et partagé sur son compte Twitter, une lettre adressée à Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux.
Une lettre de défense pour Curtis
« La peine de mort a été abolie en France, elle ne doit pas être prononcée à l’encontre de Curtis dont la culpabilité est loin d’être établie même si elle arrange tout le monde » . Le ton de la lettre est donné : pour Brigitte Bardot, rien ne prouve à l’heure actuelle que le coupable de la mort d’Elisa Pilarski soit Curtis. « Curtis est aujourd’hui le coupable idéal, mais nous savions tous qu’une meute livrée à elle-même, comme celle du « rallye de la passion » lors du drame, en l’absence du piqueux malade ce jour-là, représente un danger réel, si les chasseurs étaient moins malhonnêtes, ils le reconnaîtraient eux-mêmes ».
Après avoir demandé à Eric Dupond-Moretti, fidèle défenseur de la chasse et de la corrida, de mettre ses convictions d’homme de côté, Brigitte Bardot fait appel au ministre. « Nous avons besoin de connaître la vérité, cette affaire dramatique a encore bien trop de zones d’ombre sur lesquelles il faut faire la lumière » . Elle conclut sa lettre ouverte ainsi : « il serait doublement criminel d’accuser et de condamner à mort un innocent ».
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