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« Je me suis trompé » : le juge qui a libéré Bertrand Cantat fait d’étonnantes révélations

Publié par Quentin VIALLE le 17 Avr 2025 à 15:03

Récemment invité dans l’émission C l’hebdo, l’ancien juge Philippe Laflaquière est revenu sur sa décision de libérer Bertrand Cantat en 2007. Tous les détails ci-dessous !

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"Je me suis trompé" : le juge qui a libéré Bertrand Cantat fait d'étonnantes révélations
@C l’hebdo
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Le juge qui a libéré Bertrand Cantat prend la parole

En juillet 2003, le monde du cinéma était confronté à une tragédie sans précèdent : l’actrice Marie Trintignant mourait des suites de violences infligées par son compagnon, Bertrand Cantat, lors d’un séjour en Lituanie. Condamné à huit ans de prison, le chanteur avait été transféré en France, où il avait finalement bénéficié d’une liberté conditionnelle pour bonne conduite après trois ans de détention. Une décision prise par Philippe Laflaquière, un juge aujourd’hui à la retraite.

"Je me suis trompé" : le juge qui a libéré Bertrand Cantat fait d'étonnantes révélations
@Netflix
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Trois ans après la libération de Bertrand Cantat, un nouveau drame est survenu. Krisztina Ràdy, ex-compagne de l’artiste et mère de ses enfants, a mis fin à ses jours. Un évènement qui va profondément remettre en question la décision du juge, comme il le reconnaît aujourd’hui. « Cette nouvelle m’a bouleversé. Elle a soulevé des questions douloureuses sur notre évaluation à l’époque », confie-t-il.

« Je me suis trompé »

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« Avec le recul, je me dis que je me suis trompé », admet Philippe Laflaquière. A l’époque, le magistrat s’était notamment appuyé sur le comportement exemplaire de Bertrand Cantat en détention mais aussi face à la justice. « Une personnalité très calme, très pacifique, bien perçu par les autres détenus. Il était serviable, il donnait des cours de guitare (…) », explique-t-il. Même les psychiatres, qui avaient pourtant noté sa « fragilité narcissique », n’avaient pas détecté la réelle dangerosité du chanteur.

Ces aveux interviennent alors qu’un documentaire Netflix ravive l’intérêt pour cette affaire. Intitulé « De Rockstar à tueur : le cas Cantat », il décrypte comment ce fait divers sordide s’est transformé en un véritable phénomène de société à travers des archives inédites et de nombreux témoignages.