Une adolescente enlevée et séquestrée par quinze hommes dans une cave
L’adolescente a vu son calvaire prendre fin grâce à l’intervention de son ami de Zakaria qui a lancé l’alerte sur les réseaux sociaux.
Enlèvement à la sortie du collège
Le récit de sa séquestration et les sévices subis font froid dans le dos. Au mois de novembre, une adolescente de 14 ans est abordée par une bande de jeunes hommes à la sortie de l’école, à Anderlecht, en Belgique. Ces derniers, qui ont préalablement volé son téléphone, l’invitent à monter à bord d’une voiture pour le récupérer. Ce que la jeune fille accepte, convaincue que son appareil lui sera rendu.
Si elle n’était évidemment pas sereine en suivant la bande, elle était loin de se douter de ce qui l’attendait. Piégée dans l’habitacle, elle est transportée et enfermée dans une cave. Là-bas, quinze hommes lui infligent les pires sévices et vont jusqu’à s’en vanter sur les réseaux sociaux.
De son côté, la famille et les proches de l’adolescente s’inquiètent. Bien décidé à faire bouger les choses, son ami Zakaria tente le tout pour le tout et diffuse un avis de recherche sur Snapchat.
L’adolescente retrouvée dans une cave
Dans le même temps, les ravisseurs ne semblent pas s’inquiéter outre-mesure des conséquences de leurs actes. Sur les réseaux sociaux, ils indiquent qu’ils relâcheront l’adolescente « une fois qu’elle [les] aura tous s**é et [qu’ils] l’auront ba**é tous les quinze ». De sordides prédictions qu’ils ont assorties d’une demande de rançon de 1 500 euros accompagnée d’une vidéo de la jeune fille.
Le 24 novembre, soit une semaine après l’enlèvement de l’adolescente, les forces de l’ordre parviennent à la localiser. Elle se trouve alors dans une cave du quartier de Cureghem, hagarde. Face aux agents de police, elle indique aux agents ne garder que très peu de souvenirs de sa séquestration.
Pour cause, Zakaria indique que ses ravisseurs « l’ont forcée à boire et à fumer ». Une enquête pour « prise d’otage » a évidemment été ouverte par le parquet de Bruxelles qui a indiqué qu’un suspect avait interpellé.