Drame : Un adolescent de 15 ans meurt après avoir inhalé du déodorant
Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort dans sa chambre. Le jeune garçon est décédé après inhalé du déodorant. Le procureur de Besançon met en garde contre cette pratique qui se développe chez les plus jeunes.
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Un adolescent de 15 ans est décédé en inhalant du déodorant
Le 11 avril, un lycéen de 15 ans a été retrouvé mort dans sa chambre à L’Isle-sur-le-Doubs. Le jeune garçon avait inhalé une trop grande quantité de déodorant. Il s’agissait d’un adolescent « en pleine santé » et « sans histoire ».
Le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, a révélé, durant une conférence de presse : « Il a été retrouvé sur le ventre, sous sa couette, avec une bombe de déodorant cramponnée dans sa main et son téléphone portable ».
Une enquête a été ouverte. Aussi, une autopsie a été réalisée pour « recherches des causes de la mort ». Cette dernière a permis de déterminer les causes du décès. Ainsi, l’adolescent est décédé d’asphyxie suite à l’inhalation d’un gaz de déodorant. « À force de mettre ce gaz dans la bouche, le jeune a privé ses poumons d’oxygène », a précisé Etienne Manteaux.
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Une pratique qui se développe chez les jeunes
Le procureur a mis en garde la population contre cette pratique. « C’est une pratique qui semble se développer » chez les adolescents qui inhalent du déodorant « pour rechercher un effet euphorisant, enivrant et qui peut, chez certains, entraîner un effet hallucinogène de quelques dizaines de secondes« .
De plus, Etienne Manteaux ajoute : « Avec le développement des réseaux sociaux, certains se filment en train de respirer ce gaz, comme pour une compétition entre ados ». Alors, l’enquête continue pour déterminer si l’adolescent se filmait avec son téléphone. Aussi, les enquêteurs vont tenter de déterminer si ses amis étaient au courant de cette pratique.
Dans le cadre de l’enquête, la chambre de l’adolescent a été fouillée. Les enquêteurs ont trouvé cinq autres bouteilles de déodorant vides. Ainsi, le procureur conclut en mettant en garde les adolescents contre le déodorant qui peut être qualifié de « stupéfiant low cost ».
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