Un adolescent de 17 ans a été poignardé dans une piscine municipale
Deux drames se sont produits dans la journée du samedi 18 juin. Après le décès tragique d’un kitesurfeur emporté par une tempête en Normandie, un jeune homme a été roué de coups de couteau à la sortie d’une piscine. La victime et l’agresseur sont tous les deux âgés de 17 ans.
Règlement de comptes à la piscine
Canicule oblige, les Français se sont rués sur les points d’eau pour échapper aux températures suffocantes. Si de nombreux chanceux ont eu la chance de respirer l’air marin et prendre le premier bain de l’année, d’autres se sont tournés vers les piscines municipales. À Paris, Aquaboulevard s’est transformé en un champ de bataille indescriptible.
En Seine-Maritime, la baignade du 18 juin a viré à la catastrophe. Aux alentours de 17h50, une bagarre éclate à la sortie de la piscine Eurocéane, située à Mont-Saint-Aignan. Un mineur de 17 ans a reçu plusieurs coups de couteau dans le dos. Sur place, les maîtres-nageurs lui ont porté secours le temps que les pompiers arrivent.
Mont-Saint-Aignan, près de #Rouen. Blessé de plusieurs coups de couteau, après un différend sur les réseaux sociaux #FaitsDivers https://t.co/pd4AYOJ8zW
— infoNormandie.com (@infoNormandie) June 20, 2022
D’après les premiers éléments de l’enquête révélés par Paris-Normandie, il s’agirait d’un règlement de comptes entre jeunes qui communiquaient sur les réseaux sociaux. Une source policière a confié à Actu76 que l’agresseur a été « invectivé sans échange de coups » par une bande en arrivant à la piscine.
Les faits auraient dégénéré à la sortie. Les adolescents s’en sont de nouveau pris au jeune homme également âgé de 17 ans. C’est là qu’il aurait sorti un couteau et poignardé l’un des membres de la bande. Fort heureusement, ses jours ne sont pas en danger. Le drame a été évité de justesse, contrairement au sort tragique d’une adolescente de 13 ans tuée par son petit ami le 9 juin dernier.
L’auteur des faits a été interpellé grâce à son père
L’enquête initiée par les forces de l’ordre a permis d’identifier l’agresseur très rapidement. Dans la soirée, son père l’a conduit au poste de police afin qu’il se justifie de ses actes.
Le mineur a été immédiatement placé en garde à vue. Deux jours plus tard, le lundi 20 juin, il a été déféré pour violences volontaires avec arme. Il risque jusqu’à trois ans de prison.