8 corps retrouvés en quelques semaines : la peur d’un tueur en série grandit
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Alors que les effroyables trouvailles de la police se multiplient, les habitants et médias régionaux se questionnent : un tueur en série sévirait-il en Nouvelle-Angleterre (États-Unis) ?
Huit corps en l’espace de deux mois
Un huitième corps de femme découvert en Nouvelle-Angleterre. Les mois de mars et avril se sont révélés intenses en émotions dans les états du Massachusetts, du Connecticut et de Rhode Island. Plus récemment, c’est une femme inconsciente qui a été retrouvée — ce 22 avril – à proximité d’une piste cyclable à Springfield, dans le bloc 1500 de l’avenue Hall of Fame, précise Unilad.
Rapidement dépêchés sur les lieux, les secours n’ont pu que constater son décès.
Tandis que la police s’active à identifier l’auteur du crime, la Toile et les médias s’affolent. Les découvertes de cadavres féminins se font de plus en plus fréquents dans la région, laissant supposer la présence d’un tueur en série en Nouvelle-Angleterre. Une situation qui, si elle n’a pas échappé aux habitants, a évidemment interpellé les autorités…
« Les rumeurs sur Internet ne sont que cela »
Si la police a indiqué mener l’enquête, elle s’est toutefois bien gardée d’évoquer les circonstances qui ont conduit au décès de la dernière victime. Elle a par ailleurs soigneusement évité d’évoquer un quelconque lien entre les huit décès. « Les rumeurs sur Internet ne sont que cela », a notamment déclaré Ryan Walsh, porte-parole de la police de Springfield, auprès de Fox News Digital.
La récurrence des découvertes macabres a entraîné la naissance d’un groupe Facebook baptisé « New England Serial Killer ». Nom qui a dû être changé depuis, en raison des règles en vigueur sur le réseau social.
Interrogé par Fox News Digital, Peter Valentin, président du département des sciences médico-légales de l’Université de New Haven (Connecticut) a partagé son point de vue sur l’affaire. « Je suis curieux de savoir ce qui a été retrouvé autour du corps. Il pourrait y avoir eu des éléments suggérant une activité qui minimise (peut-être à tort) l’homicide aux yeux des enquêteurs, car cet article est assez tiède. Il est rempli d’un langage très prudent (probablement tiré directement des communiqués de presse de la police), peut-être intentionnel pour ne pas alimenter ce qui devient désormais une surveillance intense de chaque décès suspect en Nouvelle-Angleterre ». Affaire à suivre…
Is there a New England serial killer? What we know so far https://t.co/uWWOETVtXC pic.twitter.com/QTWd8lWKDt
— New York Post (@nypost) April 24, 2025
