Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Faits divers

7 ans après son viol en soirée, elle reçoit un message de son agresseur qui va tout changer

Publié par Brandon Clouchoux le 07 Juil 2021 à 14:00
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Les agressions sexuelles sont un délit, qui malheureusement, ne trouvent que très rarement justice, par manque de preuve. Shannon Keeler fait partie de ces victimes, qui ont été violées pendant ses années d’études… Et son agresseur présumé vient de faire rouvrir son dossier par inadvertance avec un message très surprenant envoyé à la victime.

Un message qui replonge dans de mauvais souvenirs

En 2020, Shannon Keeler est en week-end avec son amoureux, et à ce même moment, elle décide de regarder ses derniers messages Facebook… La surprise se présente : très rapidement, la jeune fille reconnaît un nom et se replonge dans des souvenirs douloureux. « Je t’ai violée » , a écrit Ian Cleary, un ancien camarade de classe, pendant ses années d’université… Mais l’homme s’avère être également, celui qui l’a agressé sexuellement, lors d’une soirée en décembre 2013.

Un monologue se fait : « je ne ferais plus jamais ça à quiconque« , « je prie pour toi » , « j’ai besoin d’entendre ta voix » … Des messages de la part de l’homme de 28 ans, qui viennent de donner une chance à Shannon de revenir sur le dossier de sa plainte pour viol, puisque ces derniers constituent une preuve.

La vidéo du jour

Les faits se sont déroulés en 2013, lors d’une soirée. Le jeune homme se serait montré « dégoutant » et « louche » avec elle sur la piste de danse, avant de commencer à la suivre du regard toute la soirée. La victime rentre chez elle, accompagné d’un ami par sécurité, et pense s’être débarrassé de l’homme insistant, jusqu’au moment où ça frappe à la porte, et c’était lui. Il rentre sans consentement. Selon le rapport de police, il aurait proposé 20 dollars à l’accompagnateur pour qu’il s’en aille.

Une plainte pour viol abandonnée par les autorités

Juste après le rapport non-consenti avec Shannon Keeler, l’agresseur s’est mis à pleurer. « Est-ce que je t’ai fait du mal ? Ce n’était pas mon intention«  , confie l’homme à la jeune fille, encore sous le choc. Il prend ensuite la fuite et Shannon en profite pour se rendre à la police dans les plus brefs délais, va ensuite à l’hôpital où elle se fait examiner et fais toutes les formalités relatives au « kit du viol » .

Des SMS d’urgence envoyés à ses ami(e)s, les témoignages des personnes qui étaient là à la soirée, ou encore les tests médicaux… Les preuves ne manquent pas. Néanmoins, les autorités lui ont fait comprendre que les agressions sexuelles qui ont lieu sous l’emprise de l’alcool n’aboutissent que très rarement.

Le cas se présente également ici, puisque la plainte donne suite à un non-lieu en 2015.

Après des années de thérapie, Shannon se rend chez son avocate, Laura Dunn. D’après elle, cette décision – de ne pas poursuivre en justice l’agresseur présumé, au vue des preuves – est une aberration. « La police locale a préféré blâmer la victime et rester indifférente à son témoignage en 2013 » , dénonce la juriste au journal, Washington Post.

>>> À lire aussi : Un livreur victime d’une violente agression raciste devant un restaurant : les images chocs !

Une confession, pas sans conséquence

À la suite de ce message de la part de l’agresseur présumé, Shannon ne perd pas de temps. Elle décide de prendre en capture d’écran et de l’envoyer à la police, ce qui permet la réouverture de son dossier.

Le 29 juin 2021, un juge a alors signé un mandat d’arrêt contre l’ancien joueur de hockey pour viol. Son compte Facebook était relié à son numéro de portable, ce qui a facilité le travail de la police.

Shannon est conscience que c’est grâce notamment, à sa médiatisation, que cette plainte a pu aboutir à une éventuelle condamnation. Depuis que son avocate lui a conseillé de raconter publiquement son histoire à la presse : son dossier est devenu prioritaire.

« Je suis très émue par ces premiers résultats que j’ai attendus pendant 7 ans, mais je suis consciente que c’est parce que j’ai rendu public ce qui m’est arrivé. Aucun(e) survivant(e) ne devrait avoir à faire ça pour que justice soit rendue » , explique-t-elle avec ferveur.

>>> À lire aussi : « Je voulais juste me protéger » : Violée, battue, prostituée, Valérie Bacot, qui a tué son mari, explique son geste

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.