Zara lance sa propre plateforme de seconde main
L’application Vinted attire chaque jour des milliers d’adeptes de la seconde main. Si Zara est souvent pointée du doigt par les ONG, l’enseigne a décidé de mettre en place sa propre plateforme de seconde main. Si Amandine Pellissard serait riche grâce à Vinted, Zara pourrait sérieusement lui faire de l’ombre.
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Zara lance bientôt sa plateforme de seconde main
Depuis des années, l’enseigne Zara est pointée du doigt par de nombreuses ONG. Si la fabrication des vêtements est plus que douteuse, l’accueil dans les magasins reste également un problème pour de nombreux clients. Alors, comment se refaire une image, à l’heure où la seconde main intéresse de plus en plus les consommateurs ?
Après avoir mis en vente une incroyable robe de mariée pour moins de 20 euros, l’enseigne a décidé de créer sa propre plateforme de seconde main. En France, cette plateforme « pre-owned » est prévue pour le 7 septembre prochain, après un lancement au Royaume-Uni.
Disponible depuis le site ou l’application Zara, la plateforme proposera plusieurs services aux consommateurs : le don de vêtements, la réparation ou encore un espace dédié à l’achat et la vente entre les clients. Cependant, l’enseigne se concentrera seulement sur la vente et l’achat de ses produits.
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L’enseigne peut-elle réellement s’éloigner de la « fast-fashion » ?
Face aux nouveaux modes de consommations, les enseignes doivent se remettre en question. L’idée, aujourd’hui, est de proposer des vêtements plus écologiques et respectueux des droits humains. Plus facile à dire qu’à faire. En effet, de nombreuses enseignes comme Zara, Naumy, Shein ou Primark continuent à attirer des millions de personnes chaque jour dans le monde.
Et si la seconde main sur Vinted pose parfois quelques interrogations, Zara peut-elle vraiment redorer son image grâce à cette plateforme ? Bien ancrée dans la fast-fashion, l’enseigne semble vouloir s’intégrer dans une démarche respectueuse de l’environnement. Et encore une fois, l’enseigne est en retard sur ses camarades de la fast-fashion.
L’année dernière, Shein a lancé son service « Shein Exchange », alors que H&M lançait « Rewear » , un service de réparation, de revente et d’achat de produits depuis son site internet. Cette plateforme de seconde main, ne serait-ce pas de la poudre aux yeux ?
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