Confinement : une très étrange conséquence du confinement a été découverte
Avec le confinement, les activités humaines tournent au ralenti. De plus, cette mise en quarantaine est générale. La terre reprend donc du poil de la bête. Particulièrement l’air, dont la pollution a été considérablement réduite. Une étude du Centre de recherche sur l’énergie et l’air (CREA), publiée jeudi 30 avril 2020, indique le nombre de vies épargnées grâce à la diminution de la pollution de l’air. Et c’est mirobolant ! Retour sur les informations importantes de cette étude !
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11 000 vies épargnées en Europe
Depuis le début du confinement, l’activité humaine est en pause et l’économie tourne au ralenti. En cette période, l’électricité produite par le charbon aurait diminué de 40% et la consommation de pétrole a été divisé par trois en Europe.
Cette mise à l’arrêt a donc comme première conséquence de diminuer les éjections polluantes dans l’air. En effet, les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) ont diminué de 37% tandis que celle des particules fines PM2,5 a baissé de 10%, selon l’étude du Centre de recherche sur l’énergie et l’air (CREA).
Cette diminution des éjections toxiques dans l’air aurait donc permis de sauver 11 000 personnes eu Europe, c’est donc tant de personnes qui auraient dû mourir à cause de la pollution atmosphérique. L’étude rapporte que l’amélioration de la qualité de l’air aurait également comme conséquence positive d’éviter 6000 nouveaux cas d’asthme chez les enfants et 1900 passages aux urgences pour ces crises dues à l’asthme.
Parmi ces 11 000 vies, c’est donc 1230 personnes qui ont été épargnées en France, 1 752 au Royaume-Uni, 1 490 en Italie ou encore 1 081 en Espagne. C’est une nouvelle plus que réjouissante.
Les conséquences à en tirer
Ces chiffres détonnent. Alors que le monde entier tente de lutter contre un virus à risque mortel, l’activité humaine est responsable de la mort prématurée de 8,8 millions de personnes dans le monde. De plus, cette pollution de l’air réduit de 3 ans l’espérance de vie mondiale. L’OMS, quant à elle, estimerait à 4,4 millions les morts prématurées dues à la pollution de l’air, sans prendre en compte les risques cardiovasculaires associés. Quoiqu’il en soit, ces chiffres sont mirobolants. Maria Neira, travaillant à l’OMS a d’ailleurs réagit à cette étude en affirmant que ces résultats devraient guider les gouvernements lors de l’instauration des plans de relance de l’économie.
Une chose est sûre, la pollution doit être prise en compte au même titre que certains virus mortels, car aussi elle est aussi dangereuse. Bien que différents, ces deux phénomènes ont un impact sans précédent sur la santé humaine et mettent en péril la vie de population entière. Selon Lauri Myllyvirta, l’auteure principale de cette étude, « notre analyse souligne les bénéfiques énormes que nous pourrions obtenir pour la santé publique et la qualité de vie en réduisant rapidement les énergies fossiles de manière durable » .
Avec cette épidémie qui restera gravée dans les esprits, les autorités gouvernantes vont être obligées de voir la réalité en face et d’agir en conséquences. Comme le dit Lauri, « quand nous enlèverons finalement nos masques, nous voulons continuer à respirer un air pur » !
Source : Konbini News.
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