A Istanbul, on peut payer notre ticket de métro grâce à nos déchets
À Istanbul, il est désormais possible de payer ses trajets en métro grâce à nos déchets. En effet, l’automate Isbak reconnaît les bouteilles ou canettes qu’on lui propose et crédite automatiquement la carte de transport en fonction du poids ingéré.
À Istanbul, on paye son ticket de métro en déchets recyclés
Istanbul, capitale de la Turquie de 15 millions d’habitants est sans doute le plus mauvais élève de la zone européenne en matière de recyclage. En effet, il est le troisième « producteur » de déchets ménagers avec 67 millions de mètres cubes après l’Allemagne et la France. Mais, c’est celui qui possède le taux de déchets non recyclés le plus élevé. Alors, pour encourager les habitants à y être plus attentif, la société Isbak, en charge des métros, a mis au point une machine très particulière.
En effet, à Istanbul, il est désormais possible de payer son ticket de métro grâce à sa canette de coca ou sa bouteille d’eau. Cet automate, installé dans tous les métros de la ville, accepte le paiement en bouteille. Il suffit d’insérer le contenant dans l’ouverture prévue à cet effet, et votre IstanbulKart se crédite automatiquement.
Le Isbak, un automate qui crédite votre carte de métro à partir de vos déchets
Mais l’automate ne s’arrête pas là. Il est capable de reconnaître quel type de déchets lui est proposé. Ainsi, en fonction du poids et du matériau, le prix crédité va varier. Par exemple, une bouteille de 0,33 litre rapporte 2 centimes de lire turque alors qu’une bouteille de 0,5 litre en rapporte 3. Quant à la bouteille de 1,5 litre, le montant crédité sera de 6 centimes. Le top reste quand même la canette en métal qui rapporte 9 centimes au voyageur.
A ce tarif-là, il suffit de 28 bouteilles en plastique pour faire le trajet Istanbul-Banlieu gratuitement ! Pour le moment, le Isbak est installé dans environ 25 sites sur le réseau de transport stambouliote. Mais d’ici la fin de l’année, une centaine de plus devraient être implantés.